Marc Oehler, directeur de la société genevoise Infomaniak, estime que les autorités fédérales n’ont toujours pas avancé sur le dossier du cloud public. Il dénonce un manque d’implication politique. «Aujourd’hui, la Confédération pourrait décider de s’appuyer sur l’économie locale pour développer un partenariat public-privé qui intègre aussi les milieux académiques afin de créer un cercle vertueux. Cela permettrait à l’argent de rester en Suisse, tout en formant des spécialistes qui pourront trouver des débouchés ici.»
Par ailleurs, il trouve «effarant» que les EPF aient annoncé un partenariat avec des multinationales comme Microsoft, Google et Amazon pour favoriser la création d’IA sûres. «En tant que contribuable, je suis abasourdi de voir que l’argent des impôts sert à renforcer des entreprises américaines. Ces institutions académiques auraient mieux fait de développer un tel partenariat dans l’open source. Et si vraiment elles veulent faire des donations à des privés, elles auraient pu choisir de le faire pour des sociétés suisses, ou au moins européennes…»
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