Inscrit en même temps en troisième année de bachelor en relations internationales au Global Studies Institute (GSI) et en de deuxième année en sciences pharmaceutiques, un étudiant de l’Université de Genève «a reçu un zéro pour ne pas s’être présenté à un examen alors qu’il en passait un autre […]. [Il avait] demandé au Secrétariat des étudiants de la Faculté des sciences [s’il pouvait] être excusé pour juste motif ou si toute autre solution pouvait être trouvée». Suite à une réponse négative, il formule une opposition, qui sera rejetée par le doyen de la faculté. En effet, selon la faculté, une entrée en matière aurait pu être atteinte seulement «en cas de force majeure subie indépendamment de la volonté de l’étudiant, notamment un accident ou une maladie». L’étudiant en question va «faire recours à la Chambre administrative de la Cour de justice contre la décision de la faculté».
La vice-rectrice Micheline Louis-Courvoisier a répondu à l’étudiant qu’«[ils ne vont] pas pouvoir changer ce qui s’est passé, en revanche, cela ne devrait plus arriver. Elle ajoute que la complexité réglementaire, administrative et opérationnelle d’un double parcours ne devrait pas décourager une trajectoire académique exigeante et ambitieuse». Le porte-parole de l’Université de Genève, Marco Cattaneo, affirme que «[l]e dispositif «Talents pluriels» permet aux sportives et sportifs d’élite ainsi qu’aux artistes de demander des aménagements de cursus. À l’avenir, ce dispositif pourrait être étendu au cas particulier du double cursus».