Depuis le début du semestre d’automne, il n’y a pas eu de grandes manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires américains, probablement dû aux mesures prises par les directions des universités. L’Université de Columbia à New York n’est désormais plus accessible qu’avec une carte d’identité, et les murs de dortoirs universitaires ne peuvent plus être décorés, empêchant ainsi l’affichage de slogans anti-israéliens. De plus, alors qu’une liste des manifestant·es avait été publiée au printemps, certaines entreprises ont déclaré ne pas vouloir engager de noms listés. La démission de plusieurs présidences universitaires ont également dû dissuader certain·es collaborateur·ices engagé·es. Un professeur-assistant a d’ailleurs été interdit d’accès au campus de Columbia la semaine dernière.
Du côté des autres campus, Harvard est de nouveau en libre accès, même si une courte manifestation a induit une interdiction temporaire de bibliothèque à quelques étudiant·es. Finalement, l’Université de California à Los Angeles a mis en place une autre mesure de dissuasion: les manifestant·es devront payer eux-mêmes les frais des dispositifs de sécurité. Un renforcement de la présence de la police sur le campus a également été mise en place.
21 Oct 2024