Focalisé sur la valorisation économique de la science, le transfert de technologies susciterait, selon l’auteure, «toujours plus de vocations» :«[ce] paysage se développe dans une anarchie que la Confédération peine à canaliser».
L’auteure Aline Bassin regrette une opacité sur le processus de sélection des projets soutenus par SEFRI. Entre autres, le financement de la Fondation Jean Monnet et du Institut suisse pour la recherche sur le vaccin est menacé, selon le Message FRI.
Au-delà de la transition numérique, il ne serait pas clair, selon l’auteure, «quels sont les domaines stratégiques dans lesquels la Suisse peut vraiment aspirer à briller au niveau mondial» et «quels son les champs d’excellence des centres de recherches qui sont en adéquation avec le tissu économique helvétique».
Par ailleurs, «Privés ou publics, les centres technologiques ont proliféré ces trente dernières années en Suisse. Dans un paysage désormais surchargé, la Confédération ne semble pas trouver la clé pour orchestrer ces initiatives. Les parcs suisses de l’innovation qu’elle a lancés en 2016 n’ont fait qu’ajouter de la complexité au système.
En conclusion, l’auteure suggère la création d’une organisation centralisée comme le VTT finlandais, qui accorderait «davantage de poids et de visibilté à des activités aussi cruciales et méconnues du grand public.»