Les étudiant·e·s étranger·ère·s sont toujours plus nombreux·euses à s’inscrire dans les universités suisses. Si les établissements supérieurs peuvent se réjouir d’attirer les talents dans le monde, cela pose des défis, notamment au niveau politique. Des mesures d’assouplissements favorisant une préférence nationale ont été demandées par des élu·e·s de différents cantons (sur les taxes d’inscription particulièrement). La France et l’Allemagne connaissent déjà un système limitant l’accès aux hautes écoles, notamment via un numérus clausus. L’économiste de l’éducation Stefan Wolter de l’Université de Berne estime qu’«il faut faire attention que nous ne soyons pas submergés par des mauvais étudiants.»
19 Sep 2018