Mardi, des dizaines d’universités américaines, dont les prestigieuses Yale, Princeton et Harvard, ont dénoncé «l’interférence politique» de l’administration américaine.» «Nous parlons d’une seule voix contre l’ingérence gouvernementale sans précédent» menaçant «l’enseignement supérieur américain», s’inquiètent plus de 170 dirigeant·es d’universités et d’associations académiques, signataires d’une déclaration commune. «Nous sommes ouverts à des réformes constructives et ne sommes pas opposés à une supervision légitime du gouvernement», précisent les auteurs de ce texte, tout en s’opposant à l’«ingérence injustifiée du gouvernement» sur les campus universitaires et à toute «utilisation coercitive du financement public de la recherche».»
«Ce litige pourrait […] être tranché par la Cour suprême. Une victoire de Harvard pourrait également renforcer l’esprit de résistance dans d’autres universités, estime le professeur de droit Kermit Roosevelt. Mais une défaite pourrait signifier «la fin de la résistance».» (NZZ)