Une étude de chercheur·se·s suédois·es a été retirée du journal Science sous les accusations de fraude scientifique.
4 Mai 2017
4 Mai 2017
Une étude de chercheur·se·s suédois·es a été retirée du journal Science sous les accusations de fraude scientifique.
27 Avr 2017
Konrad Paul Liessmann, professeur de philosophie et d’éthique à l’Université de Vienne, discute de la Marche pour la Science : s’il est nécessaire de défendre la science contre les attaques de Trump ou d’Orbán, la liberté dans la recherche est compromise depuis bien longtemps et pour des raisons plus essentielles. Liessmann dénonce l’importance croissante des fonds tiers dans la recherche sous contrat, le jugement de l’excellence à partir des indicateurs bibliométriques, l’alignement de la recherche sur le marché américain de la science, les conditions de travail précaires de la relève académique, le « corset enchaînant » du système de Bologne, qui étouffe tout esprit de liberté dans la recherche ou l’enseignement, ou encore l’avènement du discours du politiquement correct qui règnerait dans les sciences sociales et humaines.
Le manque de confiance envers la science ne serait ainsi pas seulement le produit d’un manque d’éducation des amateurs·rices des théories du complot, mais la conséquence de la perception que la science peut être malléable dans certains domaines sensibles de la politique et de l’économie. Selon lui, regagner la confiance ne peut passer que par une pratique scientifique capable de débattre de controverses ouvertes de manière indépendante et incorruptible.
12 Avr 2017
Dans l’éditorial de L’Express, les dysfonctionnements de l’Université de Neuchâtel sont critiqués : l’affaire du professeur plagiaire et celle d’un étudiant n’ayant toujours pas, après 10 ans, reçu son diplôme, révéleraient les agissements inacceptables de certain·e·s professeur·e·s à l’égard de leurs étudiant·e·s ou dans leur propre travail académique. L’auteur dénonce l’impunité ayant cours dans le monde académique, et en particulier à Neuchâtel.
8 Avr 2017
Le Temps a rencontré une figure emblématique de la « fake science », le Danois Emil Kirkegaard. Utilisant les codes de la recherche scientifique, ce dernier analyse toutes les données qu’il trouve en ligne afin de prouver scientifiquement une supposée hiérarchie génétique entre les humains. Pour Emily Gorcensky, mathématicienne et data scientist, « sa démarche est l’inverse d’une démarche scientifique : il tord les chiffres dans tous les sens jusqu’à arriver à un résultat qui confirme son biais, à savoir que les migrants musulmans sont génétiquement moins intelligents et commettent davantage de crimes. » Ce cas n’est pas isolé : de nombreuses publications scientifiques autoproclamées apparaissent en ce moment dans le but de défendre un but idéologique précis, relève Petter Bae Brandtzaeg, spécialiste des fake news.
30 Mar 2017
Yves Flückiger, le recteur de l’Université de Genève, se défend des accusations de lobbyisme portées par l’ONG Public Eye au sujet d’une publication d’une chercheuse de l’institution. Il estime que « les données disponibles ont été traitées avec toute la rigueur scientifique requise » et rejette l’idée de résultats biaisés.
29 Mar 2017
Une étude portant sur le négoce des matières premières, publiée par une chercheuse de l’Université de Genève, est vertement critiquée par l’ONG Public Eye (anciennement la Déclaration de Berne). Cette dernière dénonce la partialité de la chercheuse, également employée par la faîtière du négoce des matières premières (STSA), et des résultats biaisés par la méthodologie d’enquête.
Le SRIC, un institut indépendant de recherche sur les matières premières fondé par la STSA et la faîtière des négociants en café, avait confié à l’Unige le mandat de l’étude. L’institut, présidé par le recteur de l’université, « a vocation à stimuler une recherche universitaire indépendante, répondant à tous les critères académiques », souligne Marco Cattaneo, responsable médias.
L’éditorial du Courrier estime que la crédibilité du monde académique souffre des partenariats public-privé.