Un professeur de l’Université de Saint-Gall (HSG) est accusé d’auto-plagiat dans le cadre de son habilitation. Le cas a été examiné par deux expert-es du sujet à l’interne, avec le soutien d’un expert du sujet externe à l’institution. La commission n’a pas trouvé de «mauvaise conduite scientifique», estimant qu’il s’agit d’une habilitation cumulative.
Selon le Recteur Bernhard Ehrenzeller, c’est une avocate qui aurait accusé le professeur de plagiat. Le groupe d’étudiant-es qui a soutenu cette accusation affirme ne pas avoir été contacté ni par la commission d’enquête ni par le rectorat. Le recteur se défend : «Nous ne connaissions pas leurs noms et on n’avait pas le droit de les fréquenter, l’avocate était notre personne de contact. Les accusateurs n’avaient pas le statut de parti.» Selon les recherches menées par le journal, ces affirmations seraient fausses. (St. Galler Tagblatt du 12.12.2022).
Par ailleurs, une enquête est en cours contre le professeur qui a dirigé et accepté l’habilitation du professeur accusé. Ils siégaient tous les deux dans le conseil d’administration d’une même entreprise, l’université en était au courant mais à l’époque aucune collision n’avait été constatée.
Par ailleurs, les accusations de plagiat des travaux d’étudiant-es seraient nouvelles. «Nous l’avons appris par les journaux», affirme le recteur. «Il serait, dans une première étape, sensé que les étudiant-es concerné-es nous contactent. Nous évaluerons si une nouvelle commission d’enquête s’avère nécessaire. [Mais] si ces accusations se vérifient […] un blâme ne suffirait pas.»