«Dans le cadre d’un vaste exercice d’examen de la reproductibilité, plus de 200 biologistes ont analysé les mêmes ensembles de données écologiques et ont obtenu des résultats très divergents. La première étude de grande ampleur de ce type en écologie montre à quel point les résultats sur le terrain peuvent varier, non pas en raison de différences dans l’environnement, mais à cause des choix analytiques des scientifiques.»
«La variation des résultats n’est peut-être pas surprenante, mais la quantification de cette variation dans une étude formelle pourrait catalyser un mouvement plus large visant à améliorer la reproductibilité, selon Brian Nosek, directeur exécutif du Center for Open Science à Charlottesville, en Virginie […]. «Cet article pourrait contribuer à consolider ce qui est une communauté relativement petite et réformatrice en écologie et en biologie évolutive en un mouvement beaucoup plus important, de la même manière que le projet de reproductibilité que nous avons mené en psychologie», déclare-t-il.»
Méta-chercheuse en écologie à l’université de Melbourne en Australie et co-auteur de l’étude, Hannah Fraser affirme que «[m]algré la grande diversité des résultats, aucune des réponses n’est erronée.» Pour elle, «[l]’écart reflète plutôt des facteurs tels que la formation des participants et la façon dont ils ont établi la taille des échantillons.» N’ayant pas encore été examinée, «[l]’étude a été publiée sous forme de preprint le 4 octobre.»