A l’EPFL, la rentrée 2024 est marquée par plusieurs actions de soutien aux étudiantes et étudiants afin de favoriser leur réussite.
10 Sep 2024
10 Sep 2024
A l’EPFL, la rentrée 2024 est marquée par plusieurs actions de soutien aux étudiantes et étudiants afin de favoriser leur réussite.
8 Mar 2024
«L’Université de Fribourg accueille depuis peu deux chiens sociaux pour aider les étudiants à gérer leur stress. Une pratique déjà éprouvée à l’hôpital cantonal.»
21 Déc 2023
Il est reconnu que le système éducatif de la Corée du Sud est très exigeant et que le test d’entrée à l’université (Suneung) «fait partie des examens les plus difficiles au monde». Lors du test qui a eu lieu cette année (en novembre) «une grave erreur s’est produite dans la capitale Séoul: la cloche d’une école a sonné 90 secondes trop tôt.» Pour cela, «les élèves saisissent la justice et demandent une indemnisation.» La procédure est encore en cours mais les élèves «pourraient bien obtenir gain de cause» puisque «[p]ar le passé, des indemnités ont déjà été versées suite à des plaintes similaires.»
9 Jan 2023
«Près de 20% des étudiants ont recours à des psychotropes – pas toujours licites – pour calmer leurs angoisses ou améliorer leurs performances. […] Au courant du phénomène, les universités en font-elles assez pour éviter à leurs étudiants de tomber dans l’automédication? Les étudiants interrogés estiment qu’une interdiction des smart drugs serait contre-productive, mais qu’une prévention «non stigmatisante» serait bienvenue. »
24 Nov 2022
Selon une enquête de l’Office fédéral de la statistique (OFS), en 2020, «La pandémie de COVID-19 n’a pas affecté la situation financière de la majorité des étudiantes et des étudiants en 2020. En revanche, elle a aggravé celle des groupes les plus vulnérables tels que les étudiants âgés de 26–35 ans, ceux issus de la migration, ceux qui exercent une activité rémunérée non-qualifiée ou encore les étudiants en Musique, arts de la scène et autres arts. La pandémie et ses restrictions ont par contre altéré la santé psychique d’un grand nombre d’étudiants, au-delà de certains groupes particuliers. Les étudiants ayant rencontré des difficultés financières indiquent, plus que les autres, avoir eu des problèmes psychiques en lien avec la pandémie.»
27 Oct 2022
L’Association étudiante ADEPSY des étudiants en psychologie a mené une étude sur la santé mentale des étudiant-es de l’Université de Genève entre l’automne 2021 et le printemps 2022. Le sondage montre l’impact de l’isolation et du manque de ressources durant la crise sanitaire. Le sondage avait relevé que 61% des des étudiant-es souffrent d’anxiété, 55% ont des troubles du sommeil et 39% se sentent tristes, déprimés ou désespérés et 11% ont des pensées suicidaires.
Face à cette situation, l’association étudiante a lancé une campagne qui a pour but de sensibiliser et de réunir sur un seul site les ressources disponibles dans les Cantons de Genève et Vaud ainsi qu’en France voisine (aides financières, aide psychologique, sports et culture) aux étudiants qui en ont besoin.
19 Août 2022
Les jeunes ont été particulièrement touchés par la pandémie : les pensées suicidaires, les dépressions et les troubles anxieux ont augmenté fortement depuis 2019. Depuis quelques mois, les restrictions ont été levées, Corona est moins présent. Mais selon des spécialistes en la matière, le désespoir de certains jeunes n’a pas diminué.
«Nous nous attendions à ce que les demandes soient moins nombreuses en printemps. Or, cela ne s’est pas produit», explique le psychiatre Gregor Berger. Il dirige le service d’urgence pour enfants et adolescents de la clinique psychiatrique universitaire de Zurich. L’offre a été «fortement sollicitée en permanence» jusqu’aux vacances d’été, explique Berger. Ces dernières semaines, il y a certes eu une baisse. «Mais maintenant, ça repart».
L’attachée de presse de Pro Juventute, Lulzana Musliu parle d’une «génération en mode de crise». «Avec la guerre en Ukraine, la menace de l’inflation et les problèmes climatiques et énergétiques, nous sommes confrontés à une multicrise», Dans cette situation, les enfants et les jeunes sont fortement sollicités. Une situation dans laquelle la pandémie a en outre laissé des traces.
19 Août 2022
L’article nomme les différents efforts de l’EPFZ en faveur du climat, comme par exemple l’introduction d’une taxe CO2 interne [sur les voyages en avion]. «Le programme est accompagné de messages d’espoir : le professeur de l’EPF Anthony Patt, du département des sciences des systèmes environnementaux, fait par exemple croire sur le blog de l’avenir de l’EPF que le changement climatique peut être endigué sans CO2 grâce à l’énergie éolienne et solaire. […] En attendant, il y a suffisamment de climatologues qui prédisent la fin du monde. […] La peur du changement climatique semble prospérer sur ce terreau EPF des sensibilités et du désespoir.»
Le Service de conseil psychologique de l’Université de Zurich s’est vu confier la tâche de soigner les étudiants de l’EPFZ touchés par l’éco-anxiété. L’intérêt pour ces nouveaux ateliers est toutefois faible: seulement six étudiant-es y ont participé. L’auteur de l’article critique le coût supposé des ateliers.
13 Juin 2022
«La crise du Covid-19, la menace de l’inflation et aussi la guerre en Ukraine mettent à mal les étudiants en Suisse. De plus en plus de jeunes luttent contre des troubles psychiques qui rendent quasiment impossible de se lever ou même de continuer. Les études deviennent ainsi de plus en plus un combat. […] Certes, les mesures Covid ont été supprimées depuis des mois, mais les séquelles de l’isolement se font encore nettement sentir. «Le service d’orientation universitaire n’a jamais eu autant de consultations au cours des cinq premiers mois que cette année», explique Markus Diem, responsable du service d’orientation universitaire à l’Université de Bâle. […]«C’est la même expérience que font tous les services jumeaux en Suisse et en Allemagne avec lesquels j’ai des échanges».»
Selon Markus Diem, la raison principale est lié à l’enseignement à distance. Un autre aspect important est le long Covid, «qui peut également avoir un impact énorme sur le psychisme. A cela s’ajoute la guerre en Ukraine. «Ces événements remettent fondamentalement en question l’ordre mondial et l’ordre en Europe», ajoute le responsable de l’orientation universitaire en guise de conclusion. «On ne sait pas comment les choses vont évoluer. A cela s’ajoute l’inflation, tout devient plus cher. Cela concerne également les étudiants.»
2 Mai 2022
L’Association générale des étudiants de l’Université de Fribourg a envoyé une lettre ouverte aux politiciens fribourgeois. Une des problématiques énoncées est la précarité étudiante, qui, selon une étude menée en 2021, toucherait 27,3 % d’étudiant-es, ainsi que leur santé mentale qui s’est dégradée due à la pandémie.
Les co-président-es de l’association étudiante disent dans un entretien: «Nous avons peur que le sondage qui sera publié en 2022 soit encore plus alarmant. […] Il faut que les instances politiques financent davantage unisocial (le service qui s’occupe des questions sociales) et le service psychologique ainsi que le bureau de l’égalité, qui sont surchargés.»
25 Avr 2022
Deux étudiant·es de la Haute école de Lucerne (HSLU) fondent une ligne d’assistance téléphonique pour les étudiant·es en détresse. Cette offre s’ajoute au service de conseil psychologique de la HSLU, où le temps d’attente est actuellement de plusieurs semaines. Ouvert de 20h à 24h chaque soir, chacun·e peut appeler pour parler de ses soucis. Au bout du fil, un ou une étudiante apporte son aide. L’offre est anonyme, confidentielle et gratuite.
L’idée n’est pas nouvelle : à Zurich, l’offre existe depuis plus de 15 ans et s’est établie avec succès. La HSLU salue le projet et le soutient non seulement idéalement, mais aussi financièrement. Une contribution annuelle de 10’000 francs est prévue. «Pour la Haute école de Lucerne, il est très important que les étudiants reçoivent de l’aide, par exemple lorsqu’ils se trouvent dans une situation personnelle difficile ou qu’ils ont des soucis dans leur quotidien d’étudiant», écrit le service de presse.
9 Fév 2022
Selon une étude de l’Université de Zurich, le nombre d’étudiant-e-s et élèves souffrant de dépression a triplé entre avril 2020 et juin 2021. Selon l’auteure de l’étude Julia Dratwa, «Le point central me semble être la fermeture des écoles et universités. Cela cause une telle perturbation sociale que ce n’est pas une bonne idée. J’espère que ça n’arrivera plus jamais.»
14 Déc 2021
«Alors que la Suisse cherche à contrer la 5e vague de Covid, trois études de l’EPFL montrent l’impact psychologique qu’a eu le semi-confinement du printemps 2020 sur la population. Les femmes et les étudiants ont le plus souffert.»
22 Nov 2021
«Plus d’un étudiant sur deux déclare rencontrer des difficultés dans ses études et un sur dix envisage de les abandonner. Un quart d’entre eux font état d’un manque de motivation, selon des données publiées lundi par l’Office fédéral de la statistique (OFS).»
5 Oct 2021
Selon une enquête menée par l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) en avril, la satisfaction des étudiant-e-s par rapport à leurs études à baissé de 20% par rapport à la dernière enquête il y a cinq ans. La principale raison de cette baisse est liée aux effets et mesures liés à la pandémie. Toutefois, la satisfaction globale reste majoritaire : 62% des étudiant-e-s se disent satisfait-e-s ou même très satisfait-e-s de leurs études à l’EPFZ (contre 82% en 2015), 27% sont indécis-e-s et 12 % sont insatisfait-e-s ou très insatisfait-e-s.
Selon Regula Christen, Responsable du département des services aux étudiants de l’EPFZ, cette baisse de la satisfaction était attendue et reflète la situation personnelle des étudiant-e-s qui a souffert de la pandémie. L’enquête relève que seuls 57% des membres du corps étudiant ont reconnu qu’ils ont pu se consacrer suffisamment à leurs études malgré la pandémie. Pour les autres, quatre personnes sur cinq ont ressenti un manque de motivation, et autant ont regretté le manque d’échanges avec les autres étudiant-e-s.
7 Avr 2021
«Les jeunesses de cinq partis se sont unies pour réclamer, dans une lettre ouverte au Conseil fédéral, davantage de considération. «Notre génération a de nouveau besoin de perspectives de manière urgente. Mais surtout,elle doit être entendue politique-ment!» écrivent les Jeunes socialistes, Verts, du Centre, des Vert’libéraux et du Parti évangélique. […] Ils souhaitent [entre autres] une stratégie de test permettant un retour rapide à l’enseignement en face-à-face pour le post-obligatoire. »
Astrid Epiney, Rectrice de l’Universtité de Fribourg, espère de retourner à l’enseignement en présentiel pour le semestre d’automne.
30 Mar 2021
Les représentant·e·s des étudiant·e·s en droit, lettres, psychologie, médecine [de l’Université de Genève], ainsi que de la GSEM (Geneva School of Economics and Management) et la CUAE (faîtière des associations d’étudiant·e·s) ont adressé-e-s une lettre ouverte au Conseil fédéral.
Ils-elles se sentent laissé-e-s pour compte dans les mesures sanitaires décidées par le Conseil fédéral et ajoutent que ceux-ci «vont à l’encontre de la santé globale – notamment le bien-être psychique – d’une partie importante de la population, dont les jeunes.»
Julia Barbe, secrétaire de l’Association des étudiant-e-s en médecine, détaille : «Nous souhaitons qu’un représentant des étudiants soit nommé dans les task forces mises en place afin d’assurer le lien avec notre communauté et ses intérêts.» Par ailleurs, elle ne comprend pas pourquoi les mesures dans les hautes écoles ne sont pas assouplies et suggère un enseignement en présentiel à mi-temps.
29 Mar 2021
«Inquiète de la forme physique et morale de ses étudiants, [l’Université de Genève] organise une «semaine bien-être» du 29 mars au 1er avril. Au programme: du sport, des cours de cuisine, de la sophrologie, ainsi que des ateliers autour de l’organisation personnelle ou la gestion des émotions. Pour un côté plus festif, des associations organisent un «quiz healthy» et une soirée jeux de société.»
19 Mar 2021
La santé mentale d’une grande partie d’étudiant-e-s a souffert pendant la pandémie manque d’échanges sociaux. L’article présente le résultat de sondages à Zurich, en Chine, en Ukraine et en France.
10 Mar 2021
Plusieurs étudiant-e-s universitaires parlent de leurs difficultés rencontrés lors de la pandémie.