«Le campus universitaire de l’EPFL et de l’Université de Lausanne sera doté de toilettes non genrées dès l’an prochain. Des travaux ont commencé sur les deux sites.»
22 Nov 2021
22 Nov 2021
«Le campus universitaire de l’EPFL et de l’Université de Lausanne sera doté de toilettes non genrées dès l’an prochain. Des travaux ont commencé sur les deux sites.»
16 Nov 2021
«Après deux semaines à occuper jour et nuit la cafétéria d’Uni Mail, l’association faîtière estudiantine CUAE a annoncé lundi lever le camp. Elle réclamait notamment le retour «immédiat et pour toutes et tous» des repas à 3 francs. L’ont-ils obtenu? Non, mais l’Université pourrait déjà proposer d’ici à moins d’un mois la formule de plats subventionnés à 5 francs qu’elle avait annoncée pour la rentrée d’août 2022 «Si les autorités politiques donnaient leur accord à cette subvention, opérationnellement, l’UNIGE peut être prête à partir du 6 décembre», annonce la vice-rectrice, Micheline Louis-Courvoisier.»
5 Nov 2021
Des étudiants membres de l’association faîtière et syndicat des étudiant-e-s de l’Université de Genève (CUAE) occupent depuis quelques jours la cafétéria d’Uni Mail (de l’Université de Genève) pour sauver les repas à 3 francs. D’ancien·nes membres de la CUAE apportent également leur soutien, avec une lettre ouverte publiée dans le Courrier.
A l’occasion de l’occupation de la cafétéria d’Unimail, l’émission Forum a organisé un débat entre Aline Chappuis, étudiante à l’Université de Genève, membre de la CUAE (association faîtière et syndicat des étudiant·e·s de l’Université de Genève), Micheline Louis-Courvoisier, vice-rectrice de l’Université de Genève, Cédric Rychen, chef du services des affaires sociales de l’Unil et Luciana Vaccaro, rectrice de la HES-SO et présidente de la Chambre des Hautes Écoles de swissuniversities.
2 Nov 2021
200 « parlementaires », élues par 10’000 femmes, ont investi vendredi le Palais fédéral pour une session spéciale de deux jours. L’événement doit permettre de voir la politique sous une perspective féminine.
«Les participantes ont d’abord siégé dans huit commissions pour préparer des propositions concrètes. Ces dernières touchent à des domaines aussi divers que le travail payé ou non payé, les violences, la médecine, la numérisation, les droits populaires ou encore l’agriculture et la science.»
Plusieurs pétitions ont été développées et votées, par exemple:
1 Nov 2021
Plusieurs étudiant·e·s de l’Université de Berne dénoncent le style de direction du professeur et biologiste Raphäel Arlettaz. Le Matin Dimanche a récolté trois témoignages qui détaillent les propos déplacés et sexistes de la part du professeur et de son maître de conférence.
Selon l’auteur de l’article, cette affaire illustre le problème du rapport de dépendance marqué que les doctorant-e-s ont à l’égard des superviseurs de thèse, ainsi que celui du sexisme «encore largement répandu» dans les universités suisses.
28 Oct 2021
Plusieurs conseillers nationaux réagissent aux premiers résultats qui chiffrent l’impact du certificat Covid sur l’abandon des études à Lucerne. En tout, moins de 20 des quelque 8000 étudiant·e·s de la Haute école spécialisée de Lucerne avaient abandonnée leurs études à cause du certificat Covid. A la Haute école pédagogique de Lucerne, il s’agit une dizaine de personnes sur plus de 2300 étudiant·e·s.
28 Oct 2021
Les universités suisses attirent les talents du monde entier. Cependant, après avoir obtenu leur diplôme, les ressortissant·e·s des «pays-tiers» (non membres de l’UE ou de l’AELE) doivent à nouveau quitter le pays. Il s’agit de quotas stricts afin de limiter l’immigration. En même temps, une pénurie de travailleur·euse·s qualifié·e·s pèse sur la Suisse, et cela depuis des années.
Un projet de loi veut corriger ce déséquilibre en créant les conditions pour «permettre aux ressortissant·e·s d’Etats tiers diplômés d’un master ou d’un doctorat d’une haute école suisse de rester en Suisse sans formalités excessives pour y exercer une activité lucrative». Entre 200 à 300 personnes pourraient profiter de cette exemption. Toutefois, le projet concerne uniquement les personnes exerçant dans un domaine souffrant d’une pénurie de personnel qualifié.
Le Conseil fédéral a mis en consultation ce projet de loi ce mercredi 27.10.2021. Les cantons, partis et associations auront jusqu’au 10.2.2022 pour trancher sur la question.
27 Oct 2021
«Mardi, le syndicat de l’Université de Genève (UNIGE), la CUAE, organisait une «bouffe prix libre» devant le bâtiment d’Uni Mail. […]Le but de l’opération? Protester contre la fin des repas à 3 francs proposés dans les cafétérias de l’Université pendant deux mois au printemps passé. Ils étaient financés par l’UNIGE en partenariat avec des fondations privées. Aujourd’hui, par manque de fonds, l’offre s’est tarie.»
La CUAE exige du Conseil d’Etat qu’il avance sur la mise en place de solutions sur le long-terme pour aider les étudiant·e·s précarisé·e·s. De son côté, le Conseil d’Etat remet la responsabilité à l’UNIGE, qu’il avait chargé de proposer une solution temporaire en attendant des repas à 5 francs dès 2022. «Nous travaillons actuellement sur plusieurs pistes que nous communiquerons au Département de l’instruction publique dans les semaines à venir» – a annoncé l’UNIGE en réponse.
27 Oct 2021
L’exigence du certificat Covid à l’université et dans les hautes écoles suscite des débats et des plaintes de la part d’étudiant·e·s et politicien·ne·s :
A Fribourg, les jeunes du Centre ont demandé au Conseil d’Etat et à la direction de l’Université de Fribourg de reconsidérer l’obligation du certificat Covid pour les cours en présentiel. Le parti juge cette mesure discriminatoire en termes de droit à l’éducation et met en avant la souffrance, solitude et insécurité économique des étudiant·e·s concerné·e·s. Compte tenu de l’amélioration de la situation sanitaire et d’une couverture vaccinale de près de 70% pour la tranche d’âge des étudiant·e·s, elle demande alors de revoir le plan de protection.
A l’Université des sciences appliquées du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW), une enseignante et une étudiante critiquent également la direction pour avoir adopté le certificat Covid. Soutenu par le Réseau des enseignants suisses, elles ont déposé une plainte contre le dispositif de protection. Selon l’auteure de la plainte, l’avocate Silja V. Meyer, le recours a un effet suspensif. Le concept de protection serait alors complètement suspendu jusqu’à nouvel ordre et les contrôles immédiatement rendu illégaux. De plus, elle considère que la FHNW collecte illégalement des données médicales.
Selon Dominik Lehmann, porte-parole de la FHNW, la direction a confirmé mardi le maintien de la validité du concept de protection. Il contredit également les accusations selon laquelle les données seraient collectées illégalement : «Les étudiants et les employés qui se font tester ici donnent leur accord pour que leurs données d’enregistrement soient enregistrées à la FHNW». Il souligne que les résultats médicaux des tests ne sont envoyés qu’à la personne testée ; la FHNW ne les reçoit pas.
27 Oct 2021
A Lucerne, le conseiller cantonal Bernhard Steiner (UDC) a voulu savoir combien d’étudiant·e·s ont abandonné leurs études à cause du certificat Covid. Le gouvernement lucernois a fourni les premiers chiffres qui montrent qu’il s’agit pour le moment de cas isolés où certain·e·s étudiant·e·s interrompent leurs études ou prennent des semestres supplémentaires.
À l’Université des sciences appliquées et des arts de Lucerne, moins de 20 étudiant·e·s avaient abandonné leurs études sur environ 8 000 étudiant·e·s à la mi-octobre. A la Haute école pédagogique de Lucerne, sur plus de 2300 étudiant·e·s, une dizaine ont jusqu’à présent décidé de reporter d’un an la poursuite de leurs études en raison de l’exigence du certificat.
22 Oct 2021
«Le prestigieux Karolinska Institut, qui décerne le Prix Nobel de médecine, a engagé une réflexion sur les personnalités mises à l’honneur sur son campus»
20 Oct 2021
Selon une étude de l’Université de Genève et les HUG, publiée dans le British Medical Journal, entre mars et mai 2020, le nombre de publications scientifiques rédigées par des femmes en tant que «premier-ère auteur-e» a connu une chute de 20%. Pour les auteur-e-s de l’étude, il est important que ces chiffres soient pris en compte lors de l’évaluation des carrières.
18 Oct 2021
Dans la rubrique Débat, un lecteur réagit à la tribune du mardi 5 octobre, intitulé «Le certificat covid sépare les étudiants» écrit au nom du collectif ESC (Education sans certificat). Pour lui, le droit à l’éducation implique aussi certains devoirs envers la société. «Une société n’est pas la simple addition d’innombrables individus centrés sur leurs droits et leur nombril. Une société est une entité supérieure, qui fonctionne grâce à l’engagement collectif – pour le bien commun – de chacune de ses parties. En 2021, l’engagement collectif implique la vaccination contre le covid pour le plus grand nombre, en dépit des peurs et des inconforts individuels.»
4 Oct 2021
En raison de la situation sanitaire, l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a décidé de limiter l’accès à ses journées d’information aux seuls jeunes scolarisés en Suisse. Par conséquent, les frontaliers et les Suisses de l’étranger ne peuvent pas y assister. Alors que l’événement s’étale sur deux jours, avec des échanges avec des étudiant·e·s actuels et une immersion au sein d’un département, seule une session en ligne de présentation d’une durée de trois heures sera mise à disposition pour les personnes exclues.
« L’EPFL justifie cette restriction «en raison de l’incertitude qui demeure autour de l’évolution de la situation sanitaire et des contraintes de déplacement et de traçage qui en découlent» […]«d’une part, les restrictions actuelles liées à la situation sanitaire ne nous permettent pas d’accueillir 3500 élèves dans les différents laboratoires; d’autre part, le public suisse est celui qui s’inscrit majoritairement à cette deuxième journée de stages, le public international ne participe en général qu’aux séances d’information.» »
29 Sep 2021
« En Suisse, la maturité gymnasiale permet d’accéder aux universités et hautes écoles sans examens d’entrée. Elle fait l’objet d’une importante réévaluation depuis 2018, pilotée par les cantons et la Confédération. Le but? Repenser le certificat pour qu’il réponde mieux «aux exigences de demain». Deux grands sujets cristallisent les débats: l’introduction d’une durée minimale de gymnase de quatre ans (certains cantons romands n’en ont que trois) et le durcissement des conditions d’obtention du diplôme. »
29 Sep 2021
««Afin d’assurer le meilleur environnement de travail et d’étude possible pour les membres, l’ETH Zurich a lancé un projet pilote visant à faciliter l’accès aux produits menstruels sur le campus», a annoncé hier l’université sur Twitter. Vingt-deux distributeurs automatiques ont été installés dans les toilettes pour femmes et les toilettes non mixtes des campus Hönggerberg et Zentrum, ainsi qu’à Bâle et dans le bâtiment Octavo à Oerlikon. Les distributeurs automatiques contiennent chacun une serviette hygiénique ou quatre tampons.»
24 Sep 2021
«Janique Perrenoud, une lectrice dont la fille commence des études, s’offusque de l’obligation du certificat Covid dans les hautes écoles. Elle nous a adressé ce texte suite à la lecture du «Point du jour» du lundi 20 septembre, dont le recteur de l’Université de Lausanne Frédéric Herman était rédacteur en chef invité. Ses propos lui appartiennent mais il nous paraît important d’entendre aussi ces voix-là.»
23 Sep 2021
«Une convention de collaboration lie désormais l’Université, la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation et la Fondation Pôle Autisme. Cet accord permettra de faciliter l’intégration des étudiant-es ayant reçu un diagnostic d’autisme en leur proposant des aménagements et des mesures d’accompagnement.»
22 Sep 2021
«Le monde académique n’est pas exempt de biais de genre, et de plus en plus de travaux documentent les obstacles auxquels les femmes scientifiques sont confrontées dans leur carrière. Selon une nouvelle étude, être un homme reste un avantage en matière de diffusion en ligne des travaux académiques.»
21 Sep 2021
La plupart des universités et hautes écoles suisses ont recours à la certification obligatoire pour les cours sur place. Ce qui est apprécié par de nombreux-euses étudiant-e-s et enseignant-e-s est critiqué-e par certain-e-s. Des manifestations ont eu lieu à Fribourg (avec 40 participant·e·s), Bâle (100), Zurich (150), Lucerne (100), Berne (30) et Saint-Gall (20).
Selon la SRF, ce n’est qu’à la Haute école spécialisée de Suisse orientale (Fachhochschule OST) que le corps estudiantin peut se présenter sans preuve de vaccination, de test ou de guérison. Cette dernière avait pris cette décision en raison d’éventuelles difficultés à appliquer un contrôle systématique. Un un tel contrôle ne serait pas possible sur les trois sites de Rapperswil, Buchs et St-Gall avec un total de 18 bâtiments. Des mesures en matière du port du masque et de distance seraient donc plus judicieuses.
Selon Nau, il n’y a pas non plus une obligation de présenter un certificat à l’Université de suisse italienne (USI).
Dans l’Université de Bâle, le pass Covid sera obligatoire à partir du 1er novembre. A la HES de Suisse Nord-Occidentale ( FHNW), cela sera le cas à partir du 15 octobre. A la fin août, la FHNW avait voulu renoncer à l’introduction du certificat Covid. Aujourd’hui, un groupe d’intérêt collecte des signatures pour persuader la direction de l’école de revenir sur sa décision.