«Depuis 2018, l’EPFL permet aux étudiants et étudiantes motivés de lancer une startup en guise de projet de master. Rencontre avec deux récents diplômés qui ont relevé ce défi avec succès.»
10 Juin 2022
10 Juin 2022
«Depuis 2018, l’EPFL permet aux étudiants et étudiantes motivés de lancer une startup en guise de projet de master. Rencontre avec deux récents diplômés qui ont relevé ce défi avec succès.»
28 Avr 2022
«Dans sa séance du 24 février 2022, le Conseil des hautes écoles a pris connaissance des résultats de la consultation.»
28 Avr 2022
«La HES-SO Valais-Wallis et la Fernfachhochschule Schweiz (FFHS) [«haute école spécialisée à distance suisse»] lancent une formation continue commune avec le DAS Digital Leadership et Marketing. Celle-ci débutera au semestre d’automne 2022 avec le Certificate of Advanced Studies (CAS) Digital Marketing de la HES-SO Valais-Wallis, et sera suivie au semestre de printemps par le CAS Digital Leadership de la FFHS. La formation continue constitue en outre la base d’un cursus de master commun.»
27 Avr 2022
La Suisse manque de spécialistes en cybersécurité. Patrice Perche, chief revenue officer du groupe Fortinent, cela s’explique par la volonté de la suisse de former des ingénieur-es «de très haut niveau». Il compare cette stratégie à celle de la Chine et de l’Inde, qui sont beaucoup plus axées sur le volume.
L’enseignement supérieur accroît sa capacité, tandis qu’une filière d’apprentissage de spécialistes, encore inexistante, est réclamée par la profession.
25 Avr 2022
En Suisse, le nombre d’entreprises actives dans la technologie de la blockchain est en pleine expansion. Cette croissance pose l’industrie devant un défi majeur : le manque de personnel qualifié. Pour pallier cette pénurie, plusieurs universités suisses se mobilisent en proposant de nouveaux cours sur la blockchain.
21 Avr 2022
«La mélodie est bien connue: le numérique est omniprésent et au cœur de notre société. Toutefois, les compétences techniques en la matière sont généralement réservées aux spécialistes. Face à ces constats, les Universités de Lausanne (Unil) et Neuchâtel (Unine) ont réagi. La première propose depuis 2016 un Master en humanités numériques. Quant à la seconde, elle lance pour la rentrée 2022 un Bachelor en science des données. Une formation inédite, jusqu’ici réservée aux écoles d’ingénieur.»
13 Avr 2022
La digitalisation de notre société représente un enjeu majeur pour la formation des professionnels. Le défi est de former des personnes compétentes à contextualiser et comprendre les données dans tous les corps de métiers. Le nouveau cursus en sciences des données de l’Université de Neuchâtel, qui débutera l’automne prochain, vise à former des spécialistes en sciences des données au niveau transversal. Entretien avec Pascal Felber, professeur en informatique et initiateur du nouveau programme.
4 Avr 2022
Les étudiants ukrainiens en médecine au bénéfice d’un permis S ne peuvent pas continuer leurs études en Suisse pour l’instant, a appris la RTS. Le nombre de places de formation, prédéfini au niveau fédéral, laisse très peu de souplesse aux facultés.
1 Avr 2022
«L’Université de Neuchâtel lancera à l’automne 2022 un master en géographie humaine orienté sur les «changements climatiques et sociétés» […]. Il sera destiné aux étudiants ayant obtenu un bachelor en sciences humaines et sociales.»
25 Mar 2022
«Alors que les formations techniques en analyse de données existent dans les hautes écoles et les écoles polytechniques depuis plusieurs années, c’est la première fois qu’une université romande propose une formation interdisciplinaire en science des données de niveau bachelor.»
17 Mar 2022
Compte tenu des tensions géopolitiques autour de Taïwan, les universités suisses devraient reconsidérer leurs compétences « en matière de Chine », estime Simona A. Grano, Privat-docent à l’Université de Zurich, et responsable du projet Taïwan Studies. «Il semble y avoir un consensus qu’il y a un manque de compétences « en matière de Chine » dans tous les domaines. […] En tant que discipline universitaire, la sinologie s’intéresse à la Chine de manière large, principalement à la langue, la littérature, la philosophie, la culture et l’histoire.» Ceci serait important, mais il manquerait en Suisse l’enseignement du sujet sous l’ongle des sciences sociales, à l’image des « Chinese studies « ou China studies » anglo-saxonnes. En Allemagne, par exemple, on peut étudier la sinologie tout en se spécialisant dans des événements d’actualité et des questions politiques et sociales. Et en Italie, il est depuis longtemps possible de choisir entre la spécialisation juridique-économique et la spécialisation littéraire-philologique. Simona Grano estime que des nouveaux centres et de nouvelles chaires seront nécessaires. Par ailleurs, ces études devraient inclure la Chine continentale et Taïwan, entre autres pour apprendre à mieux gérer des relations politiques avec la Chine. «Un conflit ouvert affecterait les voisins régionaux, mais aussi des pays lointains comme les États-Unis, l’Australie et le Japon, et finalement le monde entier. La Suisse, qui cherche actuellement à se positionner à nouveau plus fortement en tant que puissance neutre entre les grandes puissances, serait également mise à contribution. La Suisse a donc besoin d’expertise pour analyser la situation.»
15 Mar 2022
Le Conseil d’Etat vaudois sollicite le Grand Conseil pour la construction d’un site de formation unique en son genre dans le domaine des soins. Conçu pour accueillir plus de 4000 étudiant-e-s et 1000 professionnel-le-s en formation continue, le Campus Santé émergera dans un contexte de pénurie de personnel de soins. D’ici à 2030, il devrait manquer 2000 à 2500 infirmières et infirmiers dans le canton, et il faudra en former 285 à 357 de plus chaque année.
«Sa pièce maîtresse sera en effet un Centre coordonné de compétences cliniques (C4) où les étudiants pourront notamment se former avec des outils de simulation high-tech, une manière de répondre au manque de stages qui ralentit la formation des professionnels dont le canton a besoin. En outre, le C4 impliquera aussi bien les hautes écoles (HES) que l’Université de Lausanne et le CHUV, ouvrant sur des collaborations inédites. Un deuxième bâtiment accueillera toutes les activités de la HESAV.»
14 Mar 2022
Un professeur de l’EPFZ s’est fait accuser de racisme et a reçu des menaces de mort après qu’une diapositive de son cours sur la société numérique a été publiée sur les réseaux sociaux. En prenant le système chinois de crédit social comme exemple, le professeur Dirk Helbing voulait démontrer comment un algorithme conçu pour des particules pouvait être rapidement adapté pour organiser l’élevage animal, voir pour trouver des terroristes, et même pour surveiller la population chinoise. Pour illustrer son propos, il a présenté une diapositive sur laquelle se trouve une photo de cochons accompagnée par les mots clés : « Poules, cochons ? Des terroristes ? Des criminels ? Des chômeurs ? Des Chinois ? Tous ? ».
Sans le contexte des explications de Dirk Helbing, des personnes sur les réseaux sociaux y ont vu une assimilation des Chinois à des porcs et des terroristes. La photo de la diapositive, accompagnée par le hashtag #asianhate, a reçu près de 2000 likes et plus de 400 commentaires sur Twitter. L’EPFZ s’est distancié de cette diapositive, Ensuite, une lettre ouverte a circulé dans laquelle ils ont demandé à la Direction de l’EPFZ une « réponse formelle et des mesures supplémentaires ». Signée par 800 personnes, elle contient une liste de revendications, dont des mesures disciplinaires contre le professeur ainsi que des cours antiracistes obligatoires pour tous les employé-e-s de l’EPFZ.
Suite à la lettre ouverte, Dirk Helbing s’est excusé via Twitter et a également envoyé ses excuses par e-mail à tous les signataires de la lettre ouverte. Les initiateurs de la lettre ont accepté les excuses. Pour l’EPFZ, les excuses mettent « un point final à la discussion menée avec une agressivité disproportionnée sur les réseaux sociaux ».
11 Mar 2022
Cesla Amarelle, cheffe du Département vaudois de la formation, de la jeunesse et de la culture écrit «L’éducation numérique est un enjeu essentiel pour l’avenir de nos élèves. […] Ces cinq dernières années, le canton de Vaud a pu faire avancer ce chantier dans un climat constructif. L’éducation au numérique constitue bien le cœur de la démarche vaudoise. Le Grand Conseil, suivi par les communes, l’a reconnu en votant les premiers crédits dédiés à son déploiement. La priorité va à la formation des enseignants, et pas à la diffusion de matériel. Concrètement, 30 millions sont engagés. Quelque 2500 enseignants ont suivi une formation donnée par l’EPFL en collaboration avec la HEP et l’Unil. Et 20 000 élèves ont reçu une initiation aux notions de base dans les deux principaux champs d’apprentissage que sont la science informatique et la citoyenneté numérique.»
9 Mar 2022
L’invasion en Ukraine chamboule le domaine de slavistique de l’Université de Fribourg. Un voyage d’études à Odessa, en Ukraine, a dû être annulé. L’assistante diplômée du cours en question, Eliane Fitzé craint que le conflit pourrait compliquer durablement le cursus des étudiants en slavistique. «C’est important de pouvoir voyager pour apprendre une langue. Or, cela fait déjà deux ans que les étudiants ne peuvent pas voyager», poursuit Eliane Fitzé. Elle s’interroge également sur l’avenir des collaborations institutionnelles avec des universités russes. «Quand on est en contact avec des chercheurs russes, on doit désormais faire attention à ne pas les mettre en danger», commente-elle à ce sujet.
28 Fév 2022
«Les universités suisses sont de plus en plus actives dans la formation continue. Même les plus petites: à Neuchâtel par exemple, l’UNINE met en route entre une et trois nouvelles filières dans ce domaine par an.»
16 Fév 2022
«La faculté Lyon-Est promeut le contact avec des personnes en situation de précarité ou de handicap. Le but : former des praticiens plus à l’écoute de ces publics aux besoins particuliers»
15 Fév 2022
«Freeman Dyson a été un pionnier de l’électrodynamique quantique. Il a montré pourquoi la matière est stable et a développé des idées révolutionnaires sur l’espace et l’avenir de la vie. Pendant plus de six décennies, il a été professeur de physique à Princeton – et n’a jamais obtenu de doctorat. Dyson détestait le système de promotion. Il le qualifiait de perte de temps et d’obstacle à la carrière des femmes dans le domaine scientifique.» L’auteur de l’article partage son opinion. Il s’agirait d’un diplôme pour la recherche, mais la plupart des PhD travailleraient ensuite dans des métiers qui n’ont rien à avoir avec la recherche. «Malgré cela, les universités continuent à augmenter le nombre de doctorant-e-s […] et grâce à des fonds public, la promotion gagne en attractivité – environ un tiers des étudiant-e-s dans les universités suisses font un doctorat. En revanche, il n’existe que peu de postes de recherche à durée indéterminée dans les universités […].»
Par ailleurs, l’auteur estime que la formation de doctorant-e-s n’enseigne pas des compétences transversales, la culture générale et du bon sens. Il propose de réduire le nombre de doctorant-e-s ou de réformer le système pour enseigner aux doctorant-e-s des capacités transférables comme la communication et des connaissances interdisciplinaires, au profit des doctorant-e-s et de leurs futurs employeurs.
31 Jan 2022
«A l’automne 2022, la filière de Master in Precision Engineering accueillera ses premiers étudiantes et étudiants. Le département Technique et informatique de la Haute école spécialisée bernoise (BFH) et la Faculté de philosophie et de sciences naturelles de l’Université de Berne se sont associés pour proposer ce cursus. […] Le cursus d’ingénierie de précision, qui s’étend sur deux ans, propose une formation approfondie des ingénieures et ingénieurs pour l’industrie de précision.»
31 Jan 2022
Depuis deux ans, la pandémie marque notre société. En première ligne dans la lutte contre le virus se trouvent les infectiologues, virologues, épidémiologistes qui informent publiquement sur le sujet. Dès lors, la profession semble attirer de plus en plus de personnes. Les universités et hautes écoles indiquent une augmentation d’étudiant·e·s en épidémiologie.
Alors qu’en 2018 et 2019, respectivement 44 et 66 étudiant·e·s ont assisté au cours annuel de virologie de l’Université de Zurich (UZH), en 2020, le cours a compté 116 étudiant·e·s. En 2021 également, le cours comptait 91 participant·e·s.
L’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss TPH), qui fait partie de l’Université de Bâle, indique que la demande a également augmenté chez eux. «Il y a eu plus de demandes pour le master en épidémiologie 2021, mais le nombre réel d’étudiants est finalement resté le même», expliquent les responsables de l’épidémiologie et de la biologie infectieuse de l’institut.