«Le fait est que la nature d’un poste d’enseignant-e diffère considérablement en fonction de la façon dont on se présente physiquement. Tant que nos discussions pédagogiques et nos établissements d’enseignement supérieur n’auront pas abordé cette question, les femmes professeurs continueront d’endurer un niveau d’irrespect que leurs collègues masculins n’imaginent même pas possible.», estime Hannah H. Kim, professeure en philosophie à l’Université d’Arizona.
Elle suggère deux mesures:
1. Communiquer sur le fait que «[c]e comportement découle d’une résistance générale à l’égard des femmes en position d’autorité. Le fait de savoir qu’il ne s’agit pas d’instructeurs individuels peut atténuer l’effet des interactions négatives.»
2. Les cours de pédagogie doivent prendre en compte le profil [le «background»] des enseignant-es. «Il est temps d’institutionnaliser le soutien spécifique à l’enseignement dont les femmes et les «BIPOC» (noir-es, aux autochtones et personnes de couleur) ont besoin depuis longtemps. Il pourrait s’agir de former les enseignants à la manière de traiter professionnellement le manque de respect ou de désamorcer les situations tendues avec les étudiant-es. Et cela pourrait signifier que l’on précise dès le départ comment les enseignant-es doivent demander de l’aide.»