«La face sombre de l’EPFZ», titrait la NZZ am Sonntag: selon le journal, la Professeure qui a créé et développé l’Institut d’astronomie de l’EPFZ avec son mari aurait «tyrannisé» des doctorant·e·s pendant plus de dix ans.
«Elle a contrôlé tout jusqu’aux moindres détails, elle était méfiante et demandait un engagement surhumain» l’accuse un ancien doctorant. Ainsi, elle attendait une joignabilité permanente, également le week-end, octroyait peu de vacances, organisait des réunions tard le soir et les faisait durer jusqu’après minuit. Durant ces séances, il était rare que le sujet se portait sur la recherche, mais plus sur les relations humaines. «Rien qu’une supposée fausse posture à son encontre pouvait mener à de longues discussions», raconte une ancienne Post-doctorante.
Par ailleurs, l’Institut d’astronomie a été dissous et intégré le 1er septembre 2017 dans celui de la physique des particules. Le couple qui dirigeait l’institut a été mis en congé sabbatique de six mois.Il viendra ensuite à l’EPFZ. S’ils s’occupent à nouveau de doctorants, ils seront suivis de près, a souligné la porte-parole. Une enquête a été ouverte. Si elle devait révéler de nouveaux éléments, d’autres mesures sont envisageables. Le conseil des EPF a été saisi.