«La liste du classement mondial des universités du Times Higher Education (THE) publiée en septembre comportait une absence notable : une habituée du top 100, l’Université d’Utrecht, s’en était retirée, invoquant des préoccupations quant à l’importance accordée à des paramètres tels que le nombre d’articles publiés et le prestige des revues dans lesquelles ils sont parus.»
Le classement ne serait pas en adéquation avec les valeurs de l’université néerlandaise. Les principaux reproches faits au THE sont les métriques utilisés, tel que le nombre de publication dans des revues prestigieuses, le manque de transparence de la démarche et une certaine «[…] partialité anglophone perceptible, les 20 premières places de la plupart des classements étant dominées par des universités américaines et britanniques.»
Phil Baty, responsable des affaires mondiales de THE, «[…] souhaite vivement que l’Université d’Utrecht réintègre le classement. «Nous voulons donner une image fidèle du monde de l’enseignement supérieur à l’heure actuelle», a-t-il déclaré. «La non-participation de l’université d’Utrecht fait que nous ne représentons pas les Pays-Bas aussi clairement que nous le pourrions.» […] Le débat sur les classements des universités en Europe est lié aux initiatives visant à réformer la manière dont la recherche et les chercheurs sont évalués. L’année dernière, en juillet, un accord a été rédigé dans le but de mettre moins l’accent sur des paramètres tels que le nombre d’articles publiés et les facteurs d’impact. La réforme est menée par l’Association européenne des universités (EUA), les agences de financement représentées par Science Europe et la Commission européenne.»