Dans une communication interne (Le Journal), l’Université de Genève présente son engagement dans «les zones de conflit», notamment via les programmes Gaza Health Initiative, InZone, Horizon académique et Scholars at Risk.
4 Oct 2024
4 Oct 2024
Dans une communication interne (Le Journal), l’Université de Genève présente son engagement dans «les zones de conflit», notamment via les programmes Gaza Health Initiative, InZone, Horizon académique et Scholars at Risk.
3 Oct 2024
«L’administration fédérale lance et soutient des initiatives de recherche scientifique dont les résultats servent à l’accomplissement de ses tâches. Le 27 septembre 2024, le Conseil fédéral a décidé de mettre en œuvre des mesures pour améliorer la coordination de ses activités que l’on appelle la recherche de l’administration fédérale.»
3 Oct 2024
Biodiversité, protection du loup, construction d’autoroutes ou objectifs climatiques liés au CO2, les scientifiques suisses peinent à peser sur les choix politiques en Suisse. Il s’agit de «revers successifs qui relancent un débat fondamental: celui de la place accordée à la science dans les décisions politiques.» Selon Alexandra Hofmänner, auteure d’un rapport sur le rôle de la science dans la gestion politique de la pandémie de Covid-19 en Suisse, explique que «ni le parlement ni le Conseil fédéral ne disposent d’instruments directs et efficaces d’un conseil scientifique, comme c’est le cas dans d’autres pays. Les politiciens n’ont que peu de possibilités d’obtenir des conseils scientifiques et les scientifiques ne savent pas à qui s’adresser.» L’occasion de la pandémie n’aurait pas été saisie pour développer de nouvelles formes de conseil scientifique politique, cela évoque des problème structurels, culturels et légaux qui persistent.
2 Oct 2024
Une pétition signée par plus de 3000 personnes demande aux autorités politiques et universitaires de faire en sorte que cesse la répression des étudiant-es. Les signataires regrettent des mesures «de plus en plus violentes à des fins d’intimidation». Le Courrier mentionne comme exemple la direction de l’EPFZ qui a déposé une quarantaine de plaintes «à l’encontre d’étudiant-es qui avaient eu le tort de manifester leur soutien à la Palestine» et un débat annulé, où les intervenant-es avaient été soupçonnés de préjugés anti-israéliens.
Par ailleurs, selon une étudiante interrogée, la mobilisation [contre la guerre au Gaza et au Liban] se poursuit aussi à l’UNIL, et des discussions [avec la direction] auraient lieu pour créer un comité d’éthique.
1 Oct 2024
L’auteur du livre «La diffusion du wokisme en Suisse» (2024), Jonas Follonier, écrit que «Rien qu’en Suisse romande, on peut citer de multiples exemples d’application de cette idéologie ces cinq dernières années dans les universités, les écoles, les médias, la culture ou encore l’espace public.»
Il prend comme exemple le dépliant d’une campagne contre l’harcèlement de l’Université de Genève en 2017, qui indique que le sentiment d’être harcelé suffit pour qu’il y ait effectivement harcèlement, une notion que l’Université de Neuchâtel a repris dans le cadre d’une campagne similaire menée en 2019. «Or, dans un État de droit, la personne accusée doit pouvoir expliquer son point de vue, sans quoi la vérité ne peut être établie.» Un autre exemple de «wokisme» seraient, selon l’auteur, les règles de diversité dans les engagements de professeur-es «à Lausanne».
1 Oct 2024
«Deux récents événements ont été purement et simplement interdits à l’École polytechnique fédérale de Zurich et à l’université de Genève sous prétexte d’un lien avec le conflit actuel en Israël et dans le Territoire palestinien occupé. Amnesty International questionne ces interdictions favorisées par les récentes prises de position du Conseil fédéral sur les manifestations estudiantines. L’organisation demande aux autorités et aux rectorats de s’engager en faveur du droit fondamental à la liberté d’expression sur les campus.»
30 Sep 2024
«La Fondation pour l’innovation technologique (FIT) célèbre ses trente ans. Depuis sa création, à la fin de 1994, cet organisme public-privé a accordé des prêts et des bourses totalisant quelque 70 millions de francs. Des fonds qui ont aidé au lancement de 300 start-up en Suisse romande.»
27 Sep 2024
«Le domaine des Ecoles polytechniques fédérales (EPF) bénéficiera de 50 millions de francs de plus en 2025. Quant aux taxes des étudiantes et étudiants étrangers des EPF, elles tripleront au moins. Le Parlement s’est accordé jeudi [26.09.2024] sur le message FRI 2025-2028.»
25 Sep 2024
«Chercheur à l’université de Genève, Lorenzo Avellino déplore la réaction du rectorat de l’Unige d’interdire la diffusion de l’agenda édité par la CUAE (Conférence universitaire des associations d’étudiant·es).» L’objet contient des références propalestiniennes discutées dans l’agenda éditée par la CUAE (Conférence universitaire des associations étudiant-es).
Il regrette :«Alors que les étudiant·es sauvaient l’honneur de l’alma mater en soutenant qu’il n’est pas moralement acceptable que pour libérer 251 otages on massacre 40 000 personnes dont 16 000 enfants, la seule voix qui se levait du corps professoral suisse était celle défendant la «neutralité académique». […] [L]a plupart [des] enseignant·es se cachent derrière un concept des plus fumeux, confondu avec la neutralité axiologique, délibérément agité pour prévenir la possibilité même que, depuis les facultés, se lève une parole claire sur ce qui est en train de se passer au Moyen Orient. De cette manière on confond l’université avec un sommet diplomatique et le débat académique avec une médiation, trahissant ainsi la mission même de l’institution, qui est censée être celle de fournir, au travers d’un savoir spécialisé, les outils à la cité pour prendre des décisions à bon escient.»
24 Sep 2024
«Nous, chercheur-e-s, enseignant-e-s et membres du personnel de l’Université de Genève, prenons aujourd’hui la parole pour exprimer notre préoccupation face aux évènements récents qui ont mis notre Alma mater sous les feux des projecteurs. […]»
24 Sep 2024
En mai 2024, l’Université de Bâle a été occupée à plusieurs reprises par le groupe Unibas4palestine, qui demandait à l’institution de cesser toute collaboration avec les institutions israéliennes. Une commission de contrôle et de gestion interparlementaire de l’université félicite la direction de l’université d’avoir évité la violence et d’avoir maintenu en grande partie l’enseignement. En outre, la commission souligne de manière positive que le dialogue a été recherché avec les occupants, mais critiques aussi les ultimatums posés par la direction de l’université. (La direction de l’université avait donné aux occupants un délai pour quitter les lieux de leur propre initiative, un délai qui a été repoussé à plusieurs reprises.) «Il est clair», écrit la commission, «que la crédibilité de l’université est mise à mal lorsque des ultimatums sont posés sans qu’il y ait ensuite de conséquences immédiates». En ce qui concerne la mission scientifique de l’université, la commission constate que «selon le rectorat, l’université est un lieu de dialogue scientifiquement fondé et d’analyse sociopolitique, mais pas un lieu de débat politique».
23 Sep 2024
«Après les différentes affaires qui ont éclaté à l’Université de Genève ces dernières années, l’UDC a déposé un projet de loi pour défendre la « neutralité » de l’institution. Pour le parti, l’UNIGE doit être un lieu de savoir neutre, où les manifestations n’ont pas leur place.»
19 Sep 2024
«Le rectorat a interdit la distribution d’un agenda qui crée la controverse. Le syndicat étudiant [CUAE] crie à la censure et continue sa diffusion à l’extérieur, malgré une menace de suspension.» (Le Temps du 18.09.2024)
Certains articles, notamment du Temps et du Courrier, traitent également de la rentrée universitaire au bout du lac, avec un interview de sa rectrice Audrey Leuba.
19 Sep 2024
«Le groupe de travail Science et Société de France Universités, […] présente Le cahier des bonnes pratiques : Science et Société à l’Université. Il est un outil pensé pour partager les pratiques et les dispositifs mis en œuvre par les universités avec les professionnels de la communication scientifique, les enseignants-chercheurs impliqués dans la promotion de la culture scientifique, technique et industrielle, et avec celles et ceux qui s’intéressent et s’impliquent dans le partage du discours scientifique pour tous les publics.»
13 Sep 2024
Le Swiss Finance Institute est une fondation financée par les banques. Son objectif déclaré : maintenir la place financière suisse à la pointe au niveau international. Pour ce faire, elle soutient des professeurs de finance dans les universités de toute la Suisse. Le Swiss Finance Institute ne se contente toutefois pas de financer des chaires, mais effectue des paiements ciblés à certains chercheurs qui, selon les critères propres à la fondation (et qui manquent parfois de précision, comme «good citizenship»), incarnent «l’excellence académique». Des recherches publiées par Republik en collaboration avec le magazine en ligne Das Lamm et le collectif de recherche WAV montrent comment cela fonctionne, quelle influence potentielle cela a sur la recherche (et la liberté académique) et pourquoi le Swiss Finance Institute est largement absent dans le débat public sur la place financière.
Les journalistes se posent par ailleurs la question: «Comment se fait-il qu’une association d’intérêts promeuve à grande échelle des scientifiques sélectionnés sans que les universités ne rendent compte de leurs activités de manière transparente?»
13 Sep 2024
«L’encouragement de la formation, de la recherche et de l’innovation (FRI) doit bénéficier de quelque 29 milliards de francs pour la période 2025-2028. Après le National, le Conseil des Etats a accepté jeudi le message du Conseil fédéral.
Avec son plafond des dépenses de 29,2 milliards de francs en faveur du domaine FRI pour 2025-2028, le gouvernement proposait une enveloppe globale qui reste supérieure de 1,3 milliard par rapport à la période 2021-2024. Cela correspond à une croissance annuelle moyenne de 1,6%.»
12 Sep 2024
«Le Rectorat a récemment publié une prise de position sur le recours à l’intelligence artificielle dans la recherche, l’enseignement et l’apprentissage. Explication avec la vice-rectrice chargée de ce dossier, Juliane Schröter.»
12 Sep 2024
«Quelle est la place de l’Université dans la cité? Comment doit-elle faire écho à l’actualité? Doit-elle rester neutre ou au contraire se positionner? Ces questions seront débattues le 18 septembre (Uni Dufour, U600, 18h30-20h) lors d’un town hall meeting qu’organise le comité scientifique mandaté par l’UNIGE sur l’Université dans le débat public.»
10 Sep 2024
Un comité de cinq experts externes ont proposé au Conseil fédéral des propositions de coupes. Selon leur rapport ils proposent 60 mesures pour faire 5 milliards de francs d’économies. Une des propositions est l’augmentation des taxes d’études : «Le groupe d’experts propose que les étudiants participent davantage au financement des deux EPF ainsi que des universités et des hautes écoles spécialisées cantonales.La Confédération pourrait ainsi économiser 198 millions.» Des coupes sont également proposées dans les dépenses de recherche de la Confédération. Le Fonds national suisse, par exemple, devrait recevoir 10 % d’argent en moins, ce qui correspond à un potentiel d’économie de 131 ou 145 millions.
Les premières réactions des parlementaires laissent présager des débats difficiles. La gauche unie réagit avec indignation, l’UDC demande plus de coupes et d’autres coupes, le PRD et le PVL réagissent positivement. Selon la NZZ, «Seul le parti qui compte le plus se tient pour l’instant en retrait : le centre veut attendre les propositions concrètes du Conseil fédéral.»
10 Sep 2024
Aujourd’hui, les acteurs de l’industrie automobile (importateurs, associations professionnelles et fournisseurs) luttent de manière isolée. Selon les recherches de la NZZ, le lobby de l’automobile suisse travaille sur une fusion et prévoit des mesures qui devraient faire parler de lui, notamment le financement des chaires de transport dans les hautes écoles suisses. Il s’inspire des banques, qui font de même depuis plusieurs années déjà. A l’avenir, des chaires entières devraient être payées par des acteurs de l’économie automobile. «La recherche resterait indépendante, mais les bailleurs de fonds auraient leur mot à dire dans le choix du personnel. Un premier contrat est actuellement prêt à être signé.»