Un professeur de la Texas A&M University a «fait échouer sa classe après la remise des diplômes. La raison en est [que les étudiant·es] auraient utilisé ChatGPT lors d’un travail écrit [rendu en ligne]. Le professeur a testé cela dans ChatGPT lui-même et a demandé à l’IA si les textes avaient été générés». Cette action du professeur a fait discuter, d’autant plus que les développeur·es d’OpenAI affirment que «le chatbot peut «halluciner» […] [et que] l’IA n’est pas une solution idéale pour identifier des textes non produits par l’homme». Les étudiant·es ont tenté de démontrer que leurs travaux n’ont pas été générés par ChatGPT. Pour l’instant au moins un·e étudiant·e a été disculpé et «personne n’aurait encore définitivement échoué».
Il ne s’agit néanmoins pas d’un cas isolé et on en trouve en Suisse également: à la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), «[u]n soupçon d’utilisation non autorisée de ChatGPT a déjà conduit à une procédure disciplinaire. Le sort de cet étudiant ou de cette étudiante n’est pas encore déterminé».