«Le FNS augmente les salaires minimaux des doctorantes et doctorants employés dans le cadre de ses instruments d’encouragement. La mesure entrera en vigueur au 1er janvier 2026.»
13 Août 2024
13 Août 2024
«Le FNS augmente les salaires minimaux des doctorantes et doctorants employés dans le cadre de ses instruments d’encouragement. La mesure entrera en vigueur au 1er janvier 2026.»
10 Juil 2024
Selon des nombreuses sondages, une grande partie des scientifiques souffrent des effets du stress, d’harcèlement, de la précarité financière et les perspectives parfois incertaines d’emploi sur leur santé. Etudiant-es et universitaires sont beaucoup plus susceptibles de souffrir de dépression et d’anxiété que la population générale.
Plusieurs universités ont pris des mesures pour combattre ce phénomène, par exemple en donnant des cours sur la santé mentale. Un étudiant de l’Université de Cambridge (Etats-Unis) a notamment conçu un cours pour enseigner le «curriculum caché du doctorat». L’objectif était d’aider les étudiants à apprendre comment réussir dans la science (souvent en brisant les idées préconçues), tout en créant une communauté inclusive et solidaire. Une version adaptée de ce cours est aujourd’hui proposée par l’Université Cornell à Ithaca, dans l’État de New York, et par l’Université de Washington à Seattle.
De même, Jessica Noviello, planétologue au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland, a mis sur pied une série d’ateliers destinés à cibler un facteur de stress important pour la santé mentale des universitaires : l’insécurité de l’emploi ou, plus précisément, la capacité à trouver un emploi qui corresponde à ses plans de carrière et à ses objectifs de vie.
L’International Max Planck Research School for Intelligent Systems organise des «bootcamps» ou des retraites pour un grand nombre de ses doctorants et membres de la faculté. Le programme prévoit également des contrôles annuels au cours desquels les étudiants peuvent discuter de la dynamique du groupe et soulever des questions auprès du personnel. Il a mis en place des comités consultatifs de thèse afin qu’aucun superviseur universitaire n’ait trop de pouvoir sur un étudiant. Enfin, il prévoit d’enquêter sur la santé mentale de ses étudiants deux fois par an au cours des trois prochaines années afin de sonder la santé mentale. Une spécialiste du domaine, la psychologue Desiree Dickerson, salue cette initiative: «L’un des plus gros problèmes que je rencontre est la peur de mesurer le problème».
26 Juin 2024
Ursula Bolli-Schaffner, Présidente de l’Association suisse des femmes diplômées des universités, explique la difficulté des femmes à être représentées dans les emplois académiques de haut niveau en Suisse. «Ce serait bien si, dans chaque domaine d’études, le pourcentage de femmes professeurs correspondait au moins à celui des étudiantes.»
Elle propose des mesures concrètes pour améliorer la situation dans les universités : quotas de femmes dans le corps professoral, soutien pour les places de crèche, horaires de travail flexibles, réduction de la pression sur les publications et contrats à plus long terme. Elle souligne aussi l’importance de permettre le temps partiel et le job sharing pour les postes de haut niveau, ces changements pouvant bénéficier également aux hommes. Malgré les importantes avancées, il reste nécessaire de s’engager pour des changements structurels afin d’atteindre une véritable égalité des sexes dans le milieu académique. (Tages-Anzeiger)
20 Juin 2024
Cette année, les étudiant·es en droit de l’Université de Fribourg ont dû passer leurs examens à la salle des fêtes de Saint-Léonard, proche d’une fan zone bruyante pour l’Euro 2024 où les supporters célébraient la victoire de l’équipe de football suisse contre celle hongroise. Pour atténuer le bruit des supporters, le décanat de la faculté de droit a fourni des casques de protection auditive militaires et des bouchons d’oreilles. Le Doyen Jacques Dubey affirme qu’il n’y a pas eu de plaintes majeures, grâce aussi à des tests de sonorisation organisés auparavant et à des locaux alternatifs pour les plus sensibles.
12 Juin 2024
Un jeune professeur assistant du département de technologie de l’information et d’électrotechnique de l’EPFZ a été accusé d’avoir «exploité ses collaborateurs et étudiants, les [mettant] sous forte pression et les [rabrouant régulièrement]», ce qui a conduit à des accusations de harcèlement moral. Une enquête externe a été lancée, dont les résultats, bien que disponibles seulement en interne, semblent confirmer ces problèmes.
L’EPFZ a annoncé par courriel que le professeur quittera l’institution fin novembre, sans indemnité de départ. Dans le courriel on lit que le professeur «a décidé, «sur la base des résultats du rapport» et «après des discussions avec le président et la vice-présidente pour le développement du personnel et le leadership», de poursuivre sa carrière professionnelle en dehors de l’ETH Zurich». Le professeur, «déjà […] [remarqué pour] un comportement fautif fautif lors de son précédent emploi à l’étranger», quitte l’EPFZ à la fin de sa première période d’engagement de quatre ans.
L’EPFZ affirme avoir «réagi rapidement après les premières réclamations» et souligne les progrès réalisés depuis d’autres incidents similaires, notamment le cas de la Professeure d’astronomie Marcella Carollo, «qui avait également été accusée de harcèlement moral en 2017».
30 Mai 2024
«En Suisse, les femmes continuent de toucher un salaire inférieur à celui des hommes. Selon les dernières données récoltées par l’Office fédéral de la statistique (OFS), relatives à 2022, cet écart s’élève plus exactement à 9,5% […] : [u]ne inégalité salariale […] «subsiste encore», note l’OFS, mais […] «continue de se réduire».» Selon les chiffres de l’OFS, le secteur public offre des salaires plus élevés que le secteur privé, mais pas dans tous les secteurs : ainsi, par exemple, l’inegalité salariale entre hommes et femmes dans le domaine de l’enseignement est majeure dans le secteur privé (13,7%) que dans le secteur public (6,9%). Par contre, dans le domaine de la recherche et du développement scientifique cette inégalité est majeure dans le secteur public (10,4%) que dans le privé (8,9%). (nau.ch)
Les chiffres indiquent aussi que parmi les domaines où les jeunes de moins de 30 ans gagnent le mieux on trouve le domaine de l’enseignement (environ 7000 francs par mois). (20 Minuten).
22 Mai 2024
«En novembre 2022, une étude visant à évaluer la santé mentale et le bien-être de toute la communauté EPFL a été lancée. Suite aux résultats alarmants, plusieurs initiatives ont été introduites dont la mise en consultation d’ordonnances afin de faciliter les pauses pendant les études. Analyse des résultats de l’enquête et zoom sur la proposition d’assouplir les règles qui gouvernent le Bachelor et le Master.»
17 Mai 2024
«Des doctorants dénoncent un modèle de rémunération injuste et financé par de l’argent public.»
17 Mai 2024
Dans un courrier à la direction, des élèves de la filière gestion de la nature se plaignent d’une charge de travail trop lourde. […] Avec environ quarante heures de cours par semaine, une importante quantité de matière à apprendre et des projets de groupe importants et réguliers, les étudiants se sentent «constamment submergés».
24 Avr 2024
«Dans un contexte financier contraignant, le FNS s’efforce de maintenir des conditions de travail favorables pour les chercheuses et chercheurs employés dans ses projets. Il a décidé d’augmenter ses fourchettes salariales afin de permettre aux hautes écoles d’adapter le salaire des personnes concernées à la hauteur de la compensation du renchérissement accordée dans leur institution. […] La limite supérieure de ces fourchettes passe désormais à 55’000 fr pour les doctorant·es (+10%) et à 110’000 fr pour les post-doctorant·es (+4%), avec effet rétroactif au 1er janvier 2024. […] Il souhaite augmenter encore les salaires des doctorant·es (hausse de la limite inférieure de la fourchette salariale). Malgré la situation financière difficile, cela reste une mesure prioritaire dans son programme pluriannuel 2025-2028.»
22 Avr 2024
Cinq doctorant-es de l’Université de Bâle regrettent que les étudiants témoignent des conditions de travail précaires. Le Syndicat des services publics SSP Bâle a adressé une lettre au rectorat, souhaitant ainsi exprimer son inquiétude face à la situation et demande une «véritable réforme des conditions d’emploi et de travail».
Les critiques portent, entre autres, sur le manque de postes scientifiques fixes attractifs, la dépendance personnelle vis-à-vis des professeurs et la charge de travail et d’enseignement élevée du corps intermédiaire. «Dans ces conditions, la qualité de l’enseignement et de la recherche ne peut être garantie, même avec un grand engagement des assistants et du personnel scientifique.»
12 Avr 2024
La Haute école des arts de Zurich (ZHdK) avait été critiquée suite à une réforme de son modèle d’études qui a amené à des licenciements, et à cause des accusations de népotisme. Deux employé·es licencié·es fin 2023 racontent en forme anonyme leur état d’esprit : «la ZHdK ne leur a pas proposé d’alternative avant de les licencier, bien que la loi cantonale sur le personnel le prévoie et protège ainsi spécialement les employés». Karin Mairitsch, Rectrice de la ZHdK, déclare que «[i]l est vrai que dans quelques très rares cas, [la ZHdK n’a] pas trouvé de solution adéquate. C’est lié aux connaissances spéciales de ces personnes, qui n’étaient pas adaptées aux nouveaux contenus d’enseignement». Jusqu’à aujourd’hui, la ZHdK a licencié totalement ou partiellement 34 de ses plus de 1’500 employé·es et ce nombre pourrait augmenter.
9 Avr 2024
«Le nombre de jobs d’été a «fortement» diminué depuis l’introduction du salaire minimum en novembre 2020, avertit le PLR genevois cette semaine dans un communiqué. Il demande dans un projet de loi que les entreprises puissent déroger au salaire minimum pour les jobs d’été. Les étudiants de moins de 25 ans, employés pour un maximum de soixante jours pendant les vacances universitaires, ne devraient pas bénéficier du salaire minimum.» En effet, Le PLR genevois met en garde sur le risque de la disparition des jobs d’été pour les étudiant·es car «[a]u lieu de payer un job d’été au salaire minimum, les entreprises préfèrent embaucher quelqu’un avec plus d’expérience pour cet argent», affirme Véronique Kämpfen, députée PLR au Grand Conseil genevois. Madame Kämpfen poursuit : «Certains [jeunes] vont même dans le canton voisin de Vaud pour vendre de la glace et gagner un peu d’argent de poche».
Selon José Ramirez, Professeur d’économie à la HES de Genève, «[i]l est peu probable qu’un travailleur mieux qualifié soit embauché si l’entreprise n’a besoin de lui que pendant deux mois d’été […]. En revanche, il est possible que, au lieu des étudiants, des jeunes de moins de dix-huit ans soient plus souvent employés. Le salaire minimum ne s’appliquant pas à eux. Cette hypothèse ne peut pas [toutefois] être prouvée […].»
27 Mar 2024
«Le Conseil fédéral a adopté le 27 mars 2024 le rapport «Pour l’égalité des chances et le soutien de la relève scientifique». Il estime que des mesures supplémentaires doivent être déployées pour continuer à améliorer les possibilités de carrière de la relève scientifique. […] Le Conseil fédéral se félicite des mesures prises par les hautes écoles, la Conférence des rectrices et recteurs des hautes écoles suisses (swissuniversities), le Fonds national suisse (FNS) et la Conférence suisse des hautes écoles (CSHE). […] La Confédération et les cantons entendent mettre en œuvre deux mesures de portée nationale dans le cadre de la CSHE. La première consiste en un projet coordonné par swissuniversities que la CSHE prévoit de lancer pour la période d’encouragement 2025-2028. Destiné à poursuivre le développement et à assurer la mise en œuvre de plans d’action en faveur de la promotion de la relève dans les hautes écoles universitaires, ce projet d’un montant maximal de 20 millions de francs est tout particulièrement axé sur la phase postdoctorale. […]
La deuxième mesure consiste en des principes adoptés fin 2023 par la CSHE pour promouvoir la relève scientifique dans les hautes écoles universitaires. Ces principes misent sur une politique moderne en matière de personnel et d’embauche, un climat de travail constructif et une planification précoce des carrières. […]»
19 Mar 2024
«Une septantaine de personnes ont participé mardi à une action sur le campus de l’Université de Lausanne (UNIL) « contre la précarité des doctorants ». Une pétition, munie de plus de 1000 signatures, a été remise à la direction de l’UNIL.»
11 Mar 2024
«Une nouvelle école professionnelle vaudoise est sous le feu de critiques internes. Après l’École romande d’arts et de communication (Éracom), fin 2023, c’est l’École professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL) qui fait l’objet d’une fronde de la part d’une partie du corps enseignant, appuyé par le syndicat SVMEP-SUD. […] Du côté syndical, une question se pose: n’y a-t-il pas un problème «systémique» qui toucherait les institutions coiffées par la Direction générale de l’enseignement postobligatoire (DGEP)? Lionel Eperon, directeur général de la DGEP, écarte cette hypothèse: […] Il s’agirait plutôt de crises transitoires». (24 heures, 09.03.2024)
7 Mar 2024
Un doctorant revendiquait le paiement de ses heures supplémentaires à l’EPFL et son droit à la liberté d’expression en mettant un courriel en copie à toute la communauté EPFL (soit quelques 20’000 destinataires).
Face à l’envoi massif d’un message qui contrevenait à la Directive de l’école polytechnique en matière de messagerie collective (Lex 6.3.3), «les équipes techniques ont donc supprimé ce message en activant une fonctionnalité de notre anti-spam et antivirus, ce qui a eu pour conséquence de le faire disparaître des boîtes e-mails auxquelles il avait été adressé.», explique la porte-parole de l’EPFL. Par ailleurs, «[les doctorants de l’EPFL] ne sont pas soumis à la durée du travail, qui est en moyenne de quarante et une heures par semaine à l’EPFL. En conséquence, ils ne sont pas éligibles pour la récupération (ou le paiement) d’heures supplémentaires.»
29 Fév 2024
De nombreux jeunes médecins critiquent la charge de travail élevée, beaucoup d’entre eux souhaitent une semaine de 42 heures de travail – selon un sondage de la NZZ (février 2023), 40% d’entre eux et elles travaillent plus de 11 heures par jour. Une qui a osé en parler est Laura Biondi, 26 : «C’est une réalité de la génération actuelle : nous souhaitons de plus en plus travailler à temps partiel et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est un sujet de préoccupation. Il faut trouver des solutions, sinon nous nous retrouverons un jour sans relève». Cette vision entraîne des conflits avec la génération plus âgée. Othmar Schöb (61), professeur en chirurgie viscérale, travaille 80 heures par semaine. Il avance que pour être vraiment à la hauteur, un chirurgien a besoin de beaucoup d’expérience en salle d’opération : «Cette expérience ne vient pas en se promenant ou en faisant du vélo». (SRF)
Selon Jérôme Mathis, médecin chef du service de gynécologie obstétrique au Centre hospitalier de Bienne (CHB) et codirecteur médical depuis le début de l’année «Les compétences sociales nécessaires pour pratiquer ne sont pas enseignées sur les bancs d’école, on les acquiert avec l’expérience», estime-t’il. «Il est extrêmement difficile de faire vivre la réalité du terrain aux étudiants en médecine.» Il nomme la pression qui pèse sur les établissements de santé comme l’une des causes du problème. «Il faut que l’on apporte des solutions, au niveau politique, pour que les systèmes privé et public collaborent mieux au niveau de la formation. Parfois, entre la formation et les finances, c’est un dilemme. Il faut qu’on réussisse à résoudre cette équation». (Le Journal du Jura)
13 Fév 2024
Une étudiante en 6ème année de médecine à l’UNIL critique la formation des médecins: «Je trouve qu’on nous bande les yeux car durant les études, nous ne sommes pas formés à rédiger, synthétiser… Être médecin ne se résume pas à la pratique clinique, c’est en réalité à moitié un métier de secrétaire, que l’on doit apprendre sur le tas.»
Une autre, qui est partie étudier en Roumanie, lance: «Je pense que les universités suisses devraient également sélectionner les futurs médecins sur la base de leurs dossiers personnels et non pas uniquement sur des tests d’aptitudes qui ne reflètent pas nécessairement le type de médecin que l’étudiant sera à l’avenir». Elle salue également le fait que les étudiant-es sont rapidement exposés à la pratique clinique en Roumanie. «Les stages sont organisés très tôt et chaque matière est enseignée avec un équilibre de 50% de cours théoriques et 50% de travaux pratiques.»
Deux étudiants témoignent comment ils ont essayé pendant des longues années à passer le numérus clausus ou la première année et ensuite une passerelle après un bachelor en biomédecine à l’Université de Genève, ce que l’un a réussi et l’autre pas. Les deux critiquent cette sélection, et le deuxième est «convaincu que les critères du numerus clausus devraient accorder une plus grande importance à l’intelligence émotionnelle et qu’il est crucial d’ouvrir davantage l’accès aux études de médecine pour répondre à la pénurie de médecins. De plus, il est essentiel de valoriser les autres professions médicales afin que les docteurs, souvent débordés, puissent déléguer plus de tâches médicales. En tant qu’ambulanciers ou infirmiers, nous avons beaucoup à apporter…»
7 Fév 2024
La question des conditions de travail difficiles des médecins assistant·es continue d’etre abordée et les professionnel·les témoignent de leur quotidien au travail. Enrique Lázaro i Fontanet, Co-président de l’Association suisse des médecins assistants et Chef de clinique en chirurgie à l’Hôpital Riviera-Chablais (HCR), indique que «[l]a théorie qu'[ils voient] en cours et la pratique qu'[ils voient] en stage sont deux mondes bien différents.»
«[L]es jeunes étudiants en médecine crient leur désespoir […]», surtout pour deux raisons: la première étant le manque de contact humain, ainsi, selon Enrique Lázaro i Fontanet «[…] le médecin passe surtout du temps avec son ordinateur.» L’autre difficulté réside dans les nombreuses heures supplémentaires que les médecins assistant·es doivent faire. Un jeune médecin de 28 ans qui a démissionné d’un grand hôpital romand affirme qu’«[ils travaillent] entre 60 et 85 heures par semaine, [ils n’ont] pas le temps de manger ou de prendre de pause. Les heures supplémentaires ne sont pas rémunérées, ni rattrapées.»
Quelles seraient les solutions? Certainement pas l’argent, ni les professionnel·les venu·es de l’étranger, selon Stéphanie Monod, Professeure en médecine à l’Université de Lausanne et Co-cheffe de département à Unisanté. «Pour [Madame Monod], la solution serait d’inscrire le discours politique dans une vision qui priorise les besoins de notre système de santé.»
Brigitte Rorive, Présidente du conseil d’administration de l’HCR, «assure tester plusieurs solutions. La dictée vocale pourrait ainsi être utilisée pour aider les médecins assistants, car l’établissement ne peut pas engager d’aides administratives pour les remplacer.»