«A Genève, la crise couve à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID). Un groupe d’étudiants et étudiantes occupe la cafétéria de la Maison de la Paix pour critiquer entre autres la gouvernance de l’institution. […] Des pancartes y dénoncent une certaine loi du silence. Les protestataires déplorent une représentation trop faible des étudiants dans les processus décisionnels ainsi que des salaires insuffisants pour les assistants. Pour Aurélie Semunovic, étudiante et co-organisatrice du sit-in, le problème se situe au niveau de la gouvernance. Elle dénonce notamment un cas de harcèlement sexuel répété qui n’a pas été traité. […] Pour la directrice de l’IHEID Marie-Laure Salles, les étudiants sont intégrés dans les processus décisionnels et les salaires des assistants ont été augmentés récemment. En outre, elle dit ne pas avoir connaissance de cas d’harcèlement sexuel.»
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- harcèlement sexuel et sexisme