«L’EPFL a lancé un appel à projets au sein de l’école. Des fonds allant jusqu’à 30 millions de francs seront alloués aux meilleures idées en matière d’énergie verte et de durabilité.»
10 Jan 2023
10 Jan 2023
«L’EPFL a lancé un appel à projets au sein de l’école. Des fonds allant jusqu’à 30 millions de francs seront alloués aux meilleures idées en matière d’énergie verte et de durabilité.»
23 Déc 2022
Dès 2022, les émissions de gaz à effet de serre dues à l’aviation doivent diminuer de 40% par rapport au niveau d’avant la pandémie en 2018 et 2019 – c’est l’objectif fixé par la direction de l’Université de Zurich. A partir de 2023, les valeurs doivent être réduites d’au moins 3% par rapport à l’année précédente – ce qui correspondrait idéalement à une réduction totale des émissions d’au moins 53 pour cent d’ici 2030. Mais quelle est la meilleure façon de réduire les émissions ? La question ne fait pas l’unanimité à l’université.
«En raison des différents besoins et structures des facultés, la direction de l’université a décidé que les facultés élaborent de manière autonome des mesures valables pour elles», fait savoir le service de presse.
En gros, les mesures prises peuvent être divisées en trois groupes, qui sont parfois appliqués simultanément : (1) directives par rapport au temps de voyage, (2) instruments économiques comme la compensation par des certificats CO2 ou une taxe d’incitation et (3) recommandations.
L’université souligne : «Dans toutes les mesures, les facultés ont veillé à ce que les besoins des jeunes chercheurs restent garantis. En outre, les questions de genre et de diversité sont prises en compte.» Au cours de l’année 2023, une première évaluation des émissions de gaz à effet de serre liées à l’aviation et effectivement produites par les facultés devrait avoir lieu. Si la responsabilité individuelle échoue, la direction de l’université veut intervenir. Selon un sondage interne, les facultés n’arriveront pas à leurs objectifs.
20 Déc 2022
«Un nouveau Pôle de recherche sur l’environnement alpin et polaire (ALPOLE) a été inauguré lundi sur le Campus Energypolis à Sion. Constitué de huit laboratoires, ALPOLE est appelé à jouer un rôle international, selon ses concepteurs.
Initié en 2012, le Campus Energypolis, écosystème d’innovation rassemblant l’EPFL Valais Wallis, la HES-SO Valais-Wallis et la Fondation The Ark, continue son développement. L’ouverture d’ALPOLE marque la concrétisation de la deuxième phase de mise en oeuvre de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans le canton, ont indiqué les deux institutions dans un communiqué commun.»
16 Déc 2022
Ces dernières années, l’offre de cours sur le thème du développement durable s’est considérablement étoffée. «Les entreprises suisses
y ont massivement recours. On y parle finance verte, économie circulaire ou encore gestion des déchets.»
2 Déc 2022
«L’Université de Neuchâtel prend des mesures pour atteindre la neutralité climatique en 2045. Elle mise en priorité sur la diminution de ses émissions de C02. L’Alma Mater a ciblé six domaines d’actions prioritaires parmi lesquels la mobilité, les bâtiments et la création d’un fonds climat. En ce qui concerne les transports, Fabian Greub, secrétaire général de l’Université de Neuchâtel, explique que la majorité des émissions de C02 émises par l’Université de Neuchâtel proviennent de la mobilité et du chauffage des bâtiments. Elle a donc décidé de s’attaquer aux voyages en avion. Les vols pour les destinations accessibles en moins de dix heures en train ne seront en plus remboursés.»
24 Nov 2022
«Afin de se diriger vers la sobriété numérique, l’UNIGE a adopté un plan d’action pour les six prochains mois. Première étape: l’organisation d’une Journée du numérique responsable le 30 novembre. […] De manière très concrète, un projet pilote vient d’être lancé afin d’abandonner la notion de durée de vie maximale des ordinateurs de l’UNIGE.»
23 Nov 2022
Le vert-libéral Jacques-André Haury est le seul député à s’opposer fermement à la proposition de construire un nouveau bâtiment pour les sciences de la vie de l’UNIL. Le député ne critique pas le prix du projet, mais estime qu’il est est «en complet décalage avec les enjeux actuels tant en matière d’écologie qu’en matière de formation». Il avance: «Il n’y a pas de lien direct entre un bâtiment à plusieurs millions sur le site de l’Université de Lausanne, le résultat de recherches et la santé des Vaudois. Il y a cette idée que si on met un tel montant dans de la pierre, on va tout à coup par miracle publier des études beaucoup plus importantes. C’est faux. […] L’Université de Lausanne ne parle plus que d’urgence climatique et de développement durable, mais quand il s’agit d’elle, elle parle uniquement de croissance et de développement. C’est paradoxal.»
17 Nov 2022
Pour le climatologue Hervé Le Treut, promouvoir le dialogue entre jeunes et scientifiques est essentiel pour contribuer à lutter contre le dérèglement climatique. «La transmission actuelle du savoir climatique reste insuffisante à mes yeux, même si elle fait l’objet d’initiatives nouvelles. En matière de politiques publiques, l’enseignement supérieur reste le parent pauvre. Le système est lent et lourd, et on ne change pas facilement les habitudes. Il faut faire plus, car je le constate : même dix fois deux heures de cours sur le climat permettent déjà de transmettre une base d’informations importantes. Cela ne permet pas de renverser le monde, mais c’est un premier socle auquel les jeunes n’ont malheureusement pas tous accès. Il faudrait calquer la réussite d’Erasmus et lancer un Erasmus du climat.»
14 Nov 2022
Le journaliste de 24 heures Vincent Maendly écrit: « La crise climatique fait apparaître un manque quasi insurmontable de main-d’œuvre dans le bâtiment – on parle de centaines de milliers de travailleurs -, si on veut, comme Renovate Switzerland le prône, tripler le rythme de rénovation thermique des immeubles en Suisse. Bref, pour que notre pays apporte au défi planétaire sa modeste contribution, il lui faut former plus d’apprentis et moins d’étudiants en sciences sociales […]. École vaudoise et les associations faîtières ont du pain sur la planche si elles veulent réhabiliter la formation professionnelle. On part de loin. Les quinze années de règne d’Anne-Catherine Lyon n’ont pas servi cette cause. Mais n’oublions pas que la vision politique de celle-ci en portait d’autres, louables: l’émancipation par le savoir, la démocratisation des hautes études, l’égalité des chances. Et il serait regrettable de sacrifier ces idéaux parce que l’utilitarisme s’impose désormais.
4 Nov 2022
La NZZ dédie une page entière à la création d’un nouveau institut à l’Université de Stanford, la Doerr School of Sustainability. John Doerr, investisseur, est le donateur principal de l’institut qui a reçu en tout plus de 1,6 milliards de dollars de fonds privé.
«Le fait que nous ne parlions pas de millions, mais de milliards de dollars, montre deux choses», dit Alyssa «Gilbert du Grantham Institute for Climate Change» du Imperial Collège à Londres. «D’une part, les universités ont reconnu qu’elles jouaient – et devaient jouer – un rôle (plus) important dans la thématique du climat. Cette prise de conscience n’est pas le fruit du hasard. La pression des étudiants et du corps enseignant augmente pour qu’elles soient actives dans la lutte contre le changement climatique, et pas seulement en recherchant des solutions. Dans le cadre du mouvement mondial de désinvestissement, les étudiant-es veulent que les universités cessent d’investir dans les entreprises d’énergie fossile ou de les soutenir par la recherche. Ils demandent également la fin du parrainage et des dons par les entreprises de charbon, les entreprises pétrolières et gazières.»
John Doerr dit qu’il a vait été approché par l’Université de Stanford avec un plan. Une enquête interne auprès des professeur-es et des étudiant-es aurait révélé le sentiment que universités du 21e siècle les laissent laissent tomber.
Publier des documents de recherche, faire de la recherche, enseigner – tout cela est important, a déclaré John Doerr. Mais aujourd’hui, il s’agit aussi de prendre de l’influence et d’avoir un impact, c’est-à-dire de trouver des solutions au problème du climat. Et à cet égard, Stanford a beaucoup à montrer. Selon John Doerr, des milliers d’entreprises ont déjà été créées par des étudiants et des diplômés : « Nous avons besoin du même type d’écosystème pour le problème du climat. Nous avons besoin d’innovation autour de nos grandes universités ».
27 Oct 2022
65 % du secteur de l’enseignement supérieur de la Grande Bretagne refuse d’investir au moins en partie dans des entreprises de combustibles fossiles, et que des dotations d’une valeur de plus de 17,6 milliards de livres sterling sont désormais hors de portée des entreprises. Cette somme colossale est principalement due aux importants portefeuilles d’investissement de l’université d’Édimbourg, ainsi que des universités d’Oxford et de Cambridge et de leurs collèges constitutifs, qui se sont tous au moins partiellement désengagés.
La campagne Fossil Free, active depuis 2013, a été menée par des étudiants, qui affirment qu’il ne devrait pas être acceptable que des établissements d’enseignement et de recherche investissent dans des entreprises responsables du réchauffement climatique.
Les étudiants ont entrepris une série de méthodes de campagne, allant des pétitions rassemblant des milliers de signataires, au lobbying auprès de la direction des universités, en passant par l’éducation politique et l’action directe non violente, y compris l’occupation de bâtiments universitaires.
La première institution à annoncer son désinvestissement a été l’université de Glasgow, en 2014. Aujourd’hui, la plupart des universités britanniques ont déclaré publiquement qu’elles ne financeraient pas les combustibles fossiles. La campagne fera pression sur les 53 universités restantes pour qu’elles désinvestissent.
20 Oct 2022
Dimanche passé, des activistes de l’association «Renovate Switzerland» a bloqué pendant près d’une heure un pont Zurichois. Le jour avant, une de ces activistes, «membre de Scientist Rebellion», a organisé une conférence à l’Université de Fribourg sur le thème de l’activisme climatique. Selon l’auteur de l’article Frank Scheffold, professeur en physique à l’Université de Fribourg et ancien membre du Conseil national de la recherche du FNS, le choix des conférenciers et le lieu de la conférence laissent supposer que l’organisation derrière le symposium souhaitait surtout réseauter et recruter des nouveaux activistes.
«Ce mélange douteux d’activisme et d’événement universitaire montre une fois de plus que le débat sur le climat doit être placé sur une base plus large, y compris dans le milieu universitaire. Les universités et leurs scientifiques ne doivent pas laisser le sujet à un petit groupe de personnes.»
L’auteur regrette que «Les climatologues et les activistes s’expriment constamment, mais les voix d’autres scientifiques, économistes et spécialistes des sciences sociales ne sont souvent pas entendues ou seulement mentionnées en marge.»
L’auteur met un garde contre un mouvement qui ne restera peut-être pas toujours sans violence.
18 Oct 2022
«Ces prochains mois», des jeunes activistes pour le climat souhaitent mener des actions dans des écoles et universités des plus grandes villes suisses. En effet, Cyril Hermann, gymnasien et porte-parole de la grève pour le climat, affirme qu’il souhaite créer «un espace pour la discussion sur le climat» dans les écoles.
Selon des recherches de la NZZ am Sonntag, un groupe d’environ 80 personnes prévoit d’occuper des écoles et des universités dans les grandes villes de suisses. Cinq sous-groupes planifient actuellement les détails. Selon le journal, «Les tactiques des sous-groupes semblent différer. Certains ne veulent occuper que certaines salles afin que l’activité puisse se poursuivre après une perturbation initiale. D’autres veulent occuper des bâtiments entiers pendant des semaines et rester jusqu’à ce qu’il y ait une expulsion par la police. La grève du climat s’exposerait ainsi à des sanctions et aurait recours à des moyens radicaux sur l’ensemble du territoire – comme les activistes de Renovate Switzerland […].»
28 Sep 2022
«Pour réponde à la double urgence écologique et sociale, l’Université de Lausanne compte sur les propositions des membres de sa communauté.»
22 Sep 2022
«La crise énergétique et l’augmentation des tarifs de l’électricité qui l’accompagne n’épargnent pas les hautes écoles et les universités. L’EPFL, par exemple, est confrontée à une hausse de sa facture d’électricité qui va bondir de 10 à 45 millions de francs, lit-on dans une interview de son président Martin Vetterli, publiée dans 24 heures.»
Par ailleurs, «lors de sa séance des 21 et 22 septembre 2022, le Conseil des EPF a décidé de consacrer 10 mio CHF à des mesures supplémentaires de protection du climat dans le Domaine des EPF dans le but de réduire encore la consommation d’énergie ainsi que les émissions de CO2.»
6 Sep 2022
L’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, le CERN, élabore actuellement des plans visant à arrêter certains de ses accélérateurs de particules lors des périodes de pointe, a déclaré Serge Claudet, président du comité de gestion de l’énergie du centre. Le CERN réfléchit également à la manière dont il pourrait faire tourner au ralenti le Grand collisionneur de hadrons, le plus grand accélérateur du monde, si nécessaire.
6 Sep 2022
Les régions allemandes (Länder) ont fixé des objectifs en termes d’économies d’énergie pour les universités qui sont «en partie ambitieux». Qu’est-ce qui se passe s’ils n’arrivent pas à atteindre leurs objectifs ? Quelles mesures seraient à prendre si les prix montent encore dû à la guerre en Ukraine? Plusieurs universités considèrent la possibilité de prolonger les vacances de fin d’année. L’Université de Francfort-sur-Main peut s’imaginer de fermer l’université pendant plusieurs jours ou semaines, une option que les autres universités interrogées n’excluent pas non plus, comme «ultima ratio». Deux régions évoquent même la possibilité de retourner à l’enseignement en ligne.
5 Sep 2022
Pour faire des économies en énergie, l’EPFZ prévoit de réduire les chauffages en hiver et de renoncer autant que possible à l’eau chaude. Par ailleurs, l’école polytechnique se prépare au scénario ou, «en situation de forte pénurie ou sur ordre de la Confédération», les bâtiment qui ne contiennent que des unités administratives seraient fermés. «Dans une telle situation, l’entretien de l’infrastructure d’enseignement et de recherche aurait la priorité absolue ». Par ailleurs, l’EPFZ compte avec une facture d’électricité qui doublerait en 2023.
23 Août 2022
«Jusqu’au 31 octobre, les étudiant·e·s de toute la Suisse peuvent demander un financement pour leurs idées de projets en faveur du développement durable. Le programme d’encouragement U Change est financé par la Confédération ; les bénéficiaires développent, par l’application interdisciplinaire et la mise en réseau de leurs connaissances spécialisées, les compétences clés leur permettant de contribuer de manière décisive à façonner le monde de demain. Sur la durée du programme, de 2021 à 2024, un montant total de 3,8 millions de CHF sera attribué, financé à parts égales par U Change et les hautes écoles.»
19 Août 2022
L’article nomme les différents efforts de l’EPFZ en faveur du climat, comme par exemple l’introduction d’une taxe CO2 interne [sur les voyages en avion]. «Le programme est accompagné de messages d’espoir : le professeur de l’EPF Anthony Patt, du département des sciences des systèmes environnementaux, fait par exemple croire sur le blog de l’avenir de l’EPF que le changement climatique peut être endigué sans CO2 grâce à l’énergie éolienne et solaire. […] En attendant, il y a suffisamment de climatologues qui prédisent la fin du monde. […] La peur du changement climatique semble prospérer sur ce terreau EPF des sensibilités et du désespoir.»
Le Service de conseil psychologique de l’Université de Zurich s’est vu confier la tâche de soigner les étudiants de l’EPFZ touchés par l’éco-anxiété. L’intérêt pour ces nouveaux ateliers est toutefois faible: seulement six étudiant-es y ont participé. L’auteur de l’article critique le coût supposé des ateliers.