Le 1er juillet 2019, lors de la 11ème Conférence mondiale des journalistes scientifiques à Lausanne, les partisant·e·s et adversaires d’un changement radical du système de publication ont défendu leurs positions.
Pour Matthias Effer, Président du FNS, les laboratoires et les chercheur·euse·s sont financé·e·s par les institutions publiques ainsi que les contribuables, ce pourquoi «ils ne devraient pas devoir payer une 2e fois pour que leurs travaux soient publiés dans les journaux scientifiques, et payer une 3e fois pour avoir accès à ces revues.»
À contrario, la fondatrice de l’éditeur suisse Frontiers, Kamila Markram, promeut son modèle d’affaire qui prévoit un prix payé par les auteur·e·s plus bas pour ensuite un article dont l’accès est gratuit et immédiat.
Quant à Daniel Ropers, PDG de Springer Nature, l’open-access est la solution du futur. Selon lui, «les paywalls sont anachroniques.»
Finalement, Jean-Claude Burgelman, Représentant de la Commission européenne, est d’avis que le Plan S va assurément s’imposer et «que la recherche financée par des fonds publics devra être publiée en libre accès dès janvier 2021 : C’est la logique du monde, et ce sera bon pour les affaires.»