En l’espace d’un mois, des militants ont interrompu deux événements jugés transphobes. Une journaliste de la Tribune de Genève interroge les différentes parties prenantes.
«Du côté de l’UNIGE, on considère ces événements comme «intolérables». «Les manifestants s’en prennent de façon violente au cœur même de l’activité académique, en contradiction totale avec nos valeurs», commente Marco Cattaneo, porte-parole de l’UNIGE.»
Selon la Faitière des organisations étudiantes CUAE, «L’Université n’en fait pas assez car nous assistons à un double standard. Le même jour, elle organise une exposition sur la transphobie dans le hall d’Uni Mail mais tient une conférence transphobe dans une salle d’un autre bâtiment».
««Nous rappelons que les personnes LGBTIQIA, et particulièrement les personnes trans, ne constituent pas un mouvement idéologique, mais un ensemble de personnes déjà suffisamment marginalisées en raison de leur orientation sexuelle, affective et/ ou de leur identité de genre. Nous condamnons la montée des dis- cours antitrans qui mettent en danger les vies des personnes trans», ajoute quant à lui le Collectif radical d’action queer
(CRAQ ), précisant qu’il n’est pas à l’origine de l’action du mardi 17 mai mais qu’il s’en porte solidaire.»