Une publication sur Instagram propose des cours de langues au nom de l’UNIL avant de renvoyer vers une école à Winterthour.
4 Nov 2024
4 Nov 2024
Une publication sur Instagram propose des cours de langues au nom de l’UNIL avant de renvoyer vers une école à Winterthour.
16 Juil 2024
Un tribunal néo-zélandais a jugé que l’Université d’Auckland avait manqué à son obligation de protéger Siouxsie Wiles, microbiologiste renommée, contre les abus et le harcèlement intenses dont elle a été victime alors qu’elle fournissait des informations publiques sur la pandémie. Toutefois, le tribunal n’a pas considéré que l’université avait porté atteinte à sa liberté académique lorsque l’université lui a conseillé de limiter ses commentaires publics afin de réduire le harcèlement.
La question de savoir dans quelle mesure les universités sont responsables de la protection des universitaires qui sont harcelés pour avoir participé à des discussions sur leur travail dans les médias sociaux ou dans les médias fait l’objet de nombreux débats dans le monde.
22 Fév 2024
Le CHUV ne communiquera plus via le réseau social X (ex-Twitter) en raison d’un contrôle insuffisant de la désinformation sur ce réseau. ««Je peux comprendre la démarche du CHUV car la désinformation médicale est massive sur X, avec très peu de modération puisqu’Elon Musk a licencié la quasi-totalité de ceux qui en avaient la responsabilité», réagit Stéphane Koch expert en réseaux sociaux. «L’autre réalité dont il faut également tenir compte, et on l’a amplement vu durant la pandémie de covid, est le nombre très important de médecins et de membres du personnel soignant qui ont été menacés. […] En revanche, le revers de la médaille quand on se retire d’un tel réseau, c’est que justement, on y laisse le champ libre à une désinformation qui est particulièrement importante pour ce qui est du domaine médical.» […] Selon l’expert, la solution résiderait dans la création d’une plateforme transversale au niveau romand voire Suisse, à travers laquelle l’ensemble des acteurs de la santé, professionnels et autorités sanitaires se coordonneraient pour valider ou infirmer les informations médicales publiées sur les réseaux sociaux.»
30 Jan 2024
Les menaces de mort ont explosé pendant le Covid-19 sur le réseau social X, anciennement appelé Twitter, visant aussi des scientifiques genevois de la santé comme Didier Pittet, Mathieu Rebeaud ou Alexandre Calmy. Plus récemment, ils ont aussi visé la climatologue Valérie Masson-Delmotte. Elle dénonce un véritable «déferlement de haine des climato-sceptiques» sur les réseaux sociaux. «Et sur X en particulier, devenu une véritable «cage à hyènes», regrettent des experts.»
Selon l’étude Climatoscope 2023 financée par le CNRS, «La communauté dénialiste [niant le changement climatique en cours] sur Twitter est composée majoritairement de comptes ayant participé à de nombreuses campagnes de contestation anti-système/antivax pendant la pandémie. De plus, sur 10 000 comptes, près de 6000 ont relayé la propagande du Kremlin sur la guerre en Ukraine.» Autre problème: une bonne proportion de ces comptes est aujourd’hui «inauthentique» et, en partie, liée à des robots.
16 Jan 2024
L’Université de Neuchâtel «a décidé de mettre son compte sur X en veille […] jusqu’à nouvel ordre» et explique qu’«[elle veut] marquer une forme de scepticisme». Auparavant, «le Chuv a tourné le dos à X en décembre dernier, tout comme la Faculté de biologie et de médecine de l’Unil en octobre.» Les autres universités suisses continuent d’utiliser X «pour une question de visibilité» et «par manque d’alternative». Au delà de la Suisse, «[t]outes les universités européennes se […] posent [la question sur X]. Certaines testent d’autres réseaux.»
10 Oct 2023
Un professeur de l’Institut d’études du Proche-Orient et des sociétés musulmanes de l’Université de Berne a publié un post sur X (anciennement Twitter) en «[faisant] l’éloge de l’attaque terroriste du Hamas contre Israël sur les médias sociaux». En particulier, il «a remercié la résistance palestinienne et a parlé du «meilleur cadeau [qu’il a] reçu avant [son] anniversaire». Dans un autre post, il a commenté en hébreu une vidéo documentant l’attaque avec les mots «Paix soit le sabbat !», un salut juif de sabbat»».
«Les associations islamiques et une spécialiste de l’islam sont consternées par les déclarations de l’enseignant». Le Président du comité de la Fédération des organisations islamiques de Suisse, Önder Günes, estime que «[s]es supérieurs devraient lui parler, on ne devrait pas pouvoir s’exprimer de la sorte». En effet, «[l]’université de Berne considère elle aussi le contenu des tweets comme «inacceptable» […]. L’incident «entraînera dans tous les cas une mesure disciplinaire»».
14 Juin 2022
«Pendant très longtemps, j’ai cru également qu’il était utile, pour un chercheur, de s’impliquer dans le débat public. Qu’il n’était pas possible de rester dans sa tour d’ivoire quand on travaillait sur des sujets au cœur de tant de débats publics, comme le climat et les migrations», écrit François Gemmenne, auteur principal du dernier rapport GIEC.
«Cette position pragmatique, ce souci de travailler avec tout le monde, me valait régulièrement sur Twitter mon lot d’insultes et d’injures, chaque jour plus violentes, et qui débordaient régulièrement dans la vie réelle.» Récemment «la violence de Twitter s’est déchaînée» quand il a écrit sur Twitter d’avoir pris un avion entre Nice et Paris.
Sa réponse : «si l’on commence à attendre des chercheurs un comportement exemplaire, on risque bien de fournir des munitions à ceux qui s’opposent à toute action contre le changement climatique. […] L’assignation des chercheurs à l’exemplarité est délétère, parce qu’il sera toujours possible de stigmatiser des comportements individuels. Et ce ne sont pas les comportements individuels de chacun, pris isolément, qui comptent: c’est la trajectoire de décarbonation que chacun peut adopter. Et la stigmatisation des comportements individuels risque bien d’être contre-productive, en favorisant une logique de délation et en exacerbant des réactions épidermiques qui risquent de bloquer les transformations collectives. Une société divisée entre ceux qui postent sur Instagram des photos de trains-couchettes et ceux qui posent fièrement à côté de leur SUV sera condamnée à faire du sur-place.»
14 Mar 2022
Un professeur de l’EPFZ s’est fait accuser de racisme et a reçu des menaces de mort après qu’une diapositive de son cours sur la société numérique a été publiée sur les réseaux sociaux. En prenant le système chinois de crédit social comme exemple, le professeur Dirk Helbing voulait démontrer comment un algorithme conçu pour des particules pouvait être rapidement adapté pour organiser l’élevage animal, voir pour trouver des terroristes, et même pour surveiller la population chinoise. Pour illustrer son propos, il a présenté une diapositive sur laquelle se trouve une photo de cochons accompagnée par les mots clés : « Poules, cochons ? Des terroristes ? Des criminels ? Des chômeurs ? Des Chinois ? Tous ? ».
Sans le contexte des explications de Dirk Helbing, des personnes sur les réseaux sociaux y ont vu une assimilation des Chinois à des porcs et des terroristes. La photo de la diapositive, accompagnée par le hashtag #asianhate, a reçu près de 2000 likes et plus de 400 commentaires sur Twitter. L’EPFZ s’est distancié de cette diapositive, Ensuite, une lettre ouverte a circulé dans laquelle ils ont demandé à la Direction de l’EPFZ une « réponse formelle et des mesures supplémentaires ». Signée par 800 personnes, elle contient une liste de revendications, dont des mesures disciplinaires contre le professeur ainsi que des cours antiracistes obligatoires pour tous les employé-e-s de l’EPFZ.
Suite à la lettre ouverte, Dirk Helbing s’est excusé via Twitter et a également envoyé ses excuses par e-mail à tous les signataires de la lettre ouverte. Les initiateurs de la lettre ont accepté les excuses. Pour l’EPFZ, les excuses mettent « un point final à la discussion menée avec une agressivité disproportionnée sur les réseaux sociaux ».
9 Mar 2022
Selon une recherche de deux journalistes Tamedia, les experts Covid (de la catégorie «recherche et clinique») du genre féminin ont été sous-représentés par les médias suisses. Dans le classement des 20 personnes les plus souvent mentionnées il y a seulement 4 femmes. Ce grand écart entre les sexes n’existe pas seulement pendant la pandémie de Corona. Selon une étude de l’université de Zurich, à peine une personne sur quatre dont les médias suisses ont parlé était une femme en 2020. Et depuis 2015, l’écart n’a pas changé. Les professeures renommées en épidémiologie Nicole Probst-Hensch et Olivia Keiser sont interrogés dans l’article sur les raisons pour lesquelles elles n’ont pas été plus visibles dans les médias.
1 Oct 2021
L’éditorial de la revue Science constate l’échec de la communication scientifique objective et policée et appelle à exploiter stratégiquement les algorithmes de Facebook pour combattre les «fake news».
22 Sep 2021
Stéphane Van Damme, professeur d’histoire des sciences à l’Ecole normale supérieure de Paris, développe le terme «populisme scientifique», couramment utilisé pour dénoncer différents activistes scientifiques omniprésents dans l’espace public, dans le contexte actuel.
11 Août 2021
Un doctorant de l’Université de Saint-Gall a récemment perdu l’encadrement de sa thèse suite à des propos [jugés anti-chinois] sur Twitter. Les auteur·e·s de cet article demandent comment les universités réagissent face aux commentaires importuns des étudiant·e·s dans les réseaux sociaux. «Les étudiant·e·s sont-ils·elles fondamentalement libres de décider de ce qu’ils·elles publient ou partagent? Ou des directives font-elles partie des bonnes pratiques?»
La Haute école zurichoise des beaux-arts ZHdK par exemple dit ne pas surveiller les activités du corps étudiant dans les médias sociaux. Quand des commentaires blessants sont publiés sur les canaux de la ZHdK, ils sont supprimés, mais c’est «rarement» le cas, selon Stefan Erdin de la ZHdK. «La neutralité politique est importante.» Par ailleurs, si un post dépassait la limite légale, une procédure disciplinaire serait entamée.
Les Universités de Zurich et de Berne ont des pratiques similaires à celle de la ZhdK. L’Université de Berne a publié en outre un guide de bonnes pratiques dans les réseaux sociaux destiné aux collaborateurs·rices scientifiques.
Selon les directives de l’Université de Bâle, chaque utilisateur est responsable de ses propres actions dans les réseaux sociaux. Le responsable de la communication, Reto Caluori affirme que le cas d’une poursuite en justice d’un·e étudiant·e pour ses commentaires sur les réseaux sociaux ne s’est jamais présenté pour le moment. Cependant, il y a eu des cas où des chercheur·e·s ont été attaqué·e·s personnellement par des personnes externes à l’université, et parfois les parties concernées ont déposé plainte.
Plusieurs universités en Allemagne ont été contactées par les auteur·e·s, en comparaison. Des règlements sur l’utilisation des médias sociaux n’y semblent pas être répandu. Le manque de précédent est souvent évoqué par les représentant·e·s des universités contactées.
10 Juin 2021
«Depuis la plainte déposée par le professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille, et son confrère le professeur Eric Chabriere à l’encontre de la consultante en intégrité scientifique Elisabeth Bik, la situation se polarise. Plus de 1000 chercheurs ont désormais co-signé une lettre de soutien à la lanceuse d’alerte. Les institutions de recherche françaises, elles, ont tardé à réagir.» Cette affaire soulève la question si le tribunal ou les réseaux sociaux sont le bon lieu où régler des différends scientifiques.
14 Avr 2021
Le Grand Conseiller bernois Casimir von Arx (verts-libéraux) a réagi avec une motion sur la nouvelle Direction sur l’utilisation des médias sociaux. «Il n’y a rien à redire à la sensibilisation des chercheurs aux particularités des différents canaux de communication, estime le Grand Conseiller. «Néanmoins, les lignes directrices donnent l’impression que la direction de l’université adopte une position négative à l’égard de l’utilisation des médias sociaux par ses chercheurs et tente de contrôler davantage leurs déclarations pour des raisons stratégiques et de marketing», indique la motion. En outre, Casimir von Arx souhaite savoir si le conseil gouvernemental partage l’avis de la direction de l’université selon lequel les débats entre chercheurs devraient principalement avoir lieu «dans les revues et forums scientifiques», comme le recommandent les lignes directrices actualisées.»
Par ailleurs, l’Université organise une séance d’information sur la directive. Conçu pour 500 personnes, elle aura lieu en ligne l’après-midi du 15.04.2021.
Le journaliste Urs Hafner (NZZ) juge qu’«Avec ces directives, l’Université de Berne viole la liberté de la science, c’est-à-dire la libre diffusion des résultats de l’objet de recherche librement choisi. […] Les lignes directrices commencent par la protection de la liberté de la science garantie par la constitution fédérale – ce qui n’est pas sans rappeler le préambule de la constitution de la RDA, qui invoquait initialement la liberté humaine. Il est toutefois significatif que les lignes directrices ne disent pas contre qui la liberté scientifique doit être défendue. Dans ce cas, les chercheurs devraient être protégés de l’administration de l’université, qui accorde plus de poids au devoir de loyauté de ses « employé-e-s » qu’à la liberté académique. […] A Berne, la liberté académique est épuisée dans la stratégie du rectorat qui consiste à utiliser la communication académique pour améliorer la réputation de l’institution et la positionner comme une université mondiale de premier plan.»
13 Avr 2021
Evelyne Schmid, professeure en droit international à l’Université de Lausanne, craint que la nouvelle directive de l’Université de Berne sur l’utilisation des médias sociaux aura un effet dissuasif («chilling effect») sur le recours à la liberté académique. Elle estime que les directives sont «trop vagues» et difficilement applicables. «L’idée que les expressions d’opinion doivent être coordonnées au sein d’une unité organisationnelle signifiera vraisemblablement que les chercheurs occupant des postes temporaires, en particulier, et ceux travaillant dans des domaines perçus comme «sensibles» par le public, devront réfléchir attentivement à la menace de conséquences s’ils s’expriment publiquement. Il ne s’agit pas de sanctions juridiques, mais d’éventuels désavantages subtils et difficilement démontrables dans la recherche d’un emploi, d’un doctorat ou dans la sphère institutionnelle. […] En tout état de cause, lorsqu’une université réglemente, le critère de «sensibilité» de l’avis est tout à fait déplacé, car ce qui est et n’est pas considéré comme une question sensible en droit est parfois hautement politique.»
Par ailleurs, dans un tweet, Evelyne Schmid suggère que l’Université de Berne devrait également penser à [mieux] protéger les scientifiques victimes d’harcèlement, de menaces, et d’atteintes à l’intégrité personnelle, en lisant le témoignage d’une chercheuse victime de menaces de mort.
Selon Evelyne Schmid, l’Université de Monash en Australie applique une bonne politique en matière des médias sociaux.
12 Avr 2021
Christian Leumann, recteur de l’Université de Berne, défend les nouvelles directives sur les médias sociaux. Il se dit «un peu étonné» des réactions négatives: «Il est possible que la motion parlementaire pour museler la task force et le débat autour de la «cancel culture» ait sensibilisé le public et les chercheurs-euses sur la question […].» Le recteur rejette l’accusation que la directive représente une atteinte à la liberté académique ou la liberté d’expression.
6 Avr 2021
Les nouvelles «Directives de la direction de l’Université [de Berne] sur l’information et l’expression de l’opinion» fait l’objet de vifs débats. Selon ce document, les employé·e·s de l’université devraient, entre autres, éviter de se profiler sur les réseaux sociaux. Le Secrétaire général Christoph Pappa dit que l’université n’interdit à personne de s’exprimer sur Twitter, mais précise que cela doit être fait avec retenue et que «les faits doivent être explicitement séparés des opinions […] Cela peut provoquer des malentendus si une personne d’un institut contredit complètement une personne d’un autre institut – sauf s’il parle de ses propres résultats de recherche.»
L’épidémiologiste Matthias Egger, [membre de la task force, ] qualifie cette directive de «très bien». Il estime qu’il n’est pas question d’une «muselière».
Reto Knutti, Klimatologue de l’ETH pose sur Twitter la question : Pourquoi il est interdit de critiquer les résultats [de recherche] d’autres?» Il craint que les nouvelles règles auront comme conséquence que les organisation de lobbying pourront commenter les études sur le Covid, mais pas les scientifiques d’autres domaines de recherche. Marcel Salathé, épidémiologiste et ancien membre de la task force, y a joute : «Les nouvelles directives de l’Université de Berne causent de la confusion.»
L’organisation «Akademie für kritische Wissenschaftskultur» est plus critique et parle d’un «un papier plein de désespoir, d’ambivalence et de désarroi.»
Daniel Schönmann, Chef du département cantonal de l’enseignement, estime que la directive n’enfreint pas la liberté académique ni de droits fondamentaux. Il estime qu’il n’y a pas de nécessité immédiate d’agir.
Par ailleurs, l’Université de Berne n’envisage pas de surveiller si la directive es respectée. Selon le secrétaire général, «Il ne s’agit donc pas de tenir en laisse [«gängeln»] qui que ce soit.»
24 Mar 2021
Selon l’article de la NZZ, le Département de la communication de l’Université de Berne a développé un classement interne pour la production [d’articles] d’actualité scientifique. Les articles qui aident à positionner l’Alma mater comme université de pointe ou qui soutiennent les valeurs de l’Université (crédibilité, confiance de soi, ouverture, passion, etc.) reçoivent le plus de points et seront communiqué plus largement.
Selon l’auteur de la NZZ, «Cette «économie planifiée» de marketing («Marketing-Planwirtschaft») signifie que les résultats de la recherche communiqués par l’université sont uniquement au service de la gestion de sa réputation. […] L’Université de Berne […] franchit une ligne rouge. […] Un sujet pertinent pour la société mais qui ternit l’image de l’uni recevrait peu de points aurait peu de visibilité ou ne serait pas publié du tout. [… ] Les news scientifiques de l’Université de Berne deviendraient ainsi des fake [news].»
19 Fév 2021
Suite à une parution dans l’Emission SRF «Einstein», trois astrophysiciennes de l’Université de Berne ont reçues des commentaires offensants. L’Université de Berne souhaite s’engager contre des tels discours à la haine et veut mieux suivre ce genre de questions et activement soutenir les personnes touchées. Par ailleurs, l’Alliance F a lancé la campagne stophatespeech.ch.
13 Nov 2020
Pour avoir publié une étude qui met en garde de l’inutilité, voire la dangerosité de la chloroquine contre le coronavirus, plusieur-e-s chercheur-e-s ont été cibles d’une violente campagne de harcèlement. Les scientifiques, dont deux chercheurs de l’Université de Lausanne (UNIL) ont subi des attaques anonymes par téléphones, allant d’insultes racistes, antisémites, homophobes jusqu’à des menaces de mort.
Un infectiologue à l’hôpital parisien Bichat, Nathan Pfeiffer-Smadja a compilé toutes les attaques dont il a été victime dans un dossier de près de 300 pages, qu’il a ensuite transmis à la justice française.
En Suisse, à ce stade, aucune plaine n’a été déposée. La police cantonale vaudoise encourage cependant les victimes de harcèlement en ligne de porter plainte.