Servan Grüninger, Président de «reatch – research and technology in Switzerland», think tank de sciences, technique et société visant à renforcer la confiance en l’activité scientifique, répond à un récent article de la NZZ sur le manque de présence et de diversité de parole des scientifiques dans les médias. Il insiste sur le rôle des médias dans cette lacune et identifie trois éléments qui préviendraient une plus grande diversité de prise de parole: la pression pour faire des économies, la tendance pour une spectacularisation et le recours systématique aux mêmes modèles de narration. Selon lui, l’impératif de rentabilité économique mènerait les médias à sélectionner les sujets et les intervenant·e·s le plus polémiques.
8 Nov 2018