Selon le classement académique de Quacquarelli Symonds publié hier, «[l]es universités suisses s’affichent en léger repli», dû selon Quacquarelli Symonds, «au fait [que la Suisse] peine à propager son évidente qualité dans le monde et en particulier sur le marché du travail». Les universités suisses sont également «à la traîne» quand il s’agit d’un classement par rapport à l’indicateur de durabilité (introduit cette année). Si les universités de Bâle, de St-Gall et de Fribourg progressent, et l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) reste «toujours [la] meilleure université d’Europe continentale», d’autres universités font une «chute plus importante», en particulier l’Université de la Suisse italienne. (rtsinfo)
En Suisse romande «[l]a chute est marquée pour l’Université de Lausanne et l’EPFL, perdant respectivement 17 (203e à 22oe) et 20 (16e à 36e) places par rapport au recensement de 2023 […]. Pour l’EPFL, cette chute s’explique avant tout par un changement de méthodologie dans les calculs de QS, et l’instauration de deux critères liés à la durabilité et l’employabilité». La présidente de swissuniversities, Luciana Vaccaro, affirme que «cette tendance à la baisse doit nous rendre attentifs, alors qu’on ne sait toujours pas où l’on va dans nos relations avec l’Union européenne. Au vu des résultats, il ne faudrait pas diminuer le soutien apporté aujourd’hui à l’enseignement et
à la recherche.» (Le Temps)