Le projet de message FRI du Conseil fédéral la période 2025 à 2028 prévoit de réduire les contributions pour les hautes écoles, y compris le domaine des EPF qui se verrait réduire des contributions à la hauteur de 100 millions de francs seulement pour l’année 2025, auxquels suivront jusqu’à 2028 d’autres coupes linéaires.
Michael Hengartner, Président du Conseil des EPF, avait exprimé sa préoccupation face à ces coupes budgétaires et a souligné que les réserves dont disposent les EPF n’étaient pas suffisantes à ce qu’elles renoncent à faire des économies.
Au sein de l’administration fédérale, plusieurs sources affirment que la situation financière des EPF est bien meilleure que celle présentée : «Concrètement, il s’agit des réserves du domaine des EPF […]. Les réserves élevées sont depuis des années une épine dans le pied de la Confédération. Dans ses objectifs stratégiques, le Conseil fédéral, en tant que propriétaire, a fixé que le Domaine des EPF devait réduire ses réserves de 10 pour cent d’ici 2024. Pourtant, selon le rapport de gestion, celles-ci s’élevaient encore à la fin de l’année 2023 à la coquette somme de 1,121 milliard de francs.» Néanmoins, il semblerait que seulement un peu moins de 300 millions de francs de réserves sont à libre disposition. Le ministre de l’éducation Guy Parmelin ayant pris en compte des dépenses faites par l’EPF dernièrement, a souligné que «les réserves devaient continuer à être réduites». Au sein de l’administration fédérale, en outre, plusieurs personnes «se montrent […] irritées par la manière agressive dont la direction de l’ETH critique publiquement les plans d’économie. «Se plaindre à un niveau très élevé» n’est pas crédible si, dans le même temps, des mesures visant à augmenter les recettes, telles que des taxes d’études plus élevées, sont résolument rejetées.» (St. Galler Tagblatt)