Les chercheur-e-s de l’EPFZ ne peuvent désormais coopérer avec l’entreprise technologique chinoise Huawei que dans des conditions très strictes. Leurs collègues de l’EPFL ne sont carrément plus autorisés à le faire. Les hautes écoles «se font ainsi le prolongement des autorités américaines», estime le rédacteur du magazine Republik
Selon les règles de la réglementation américaine en matière de contrôle des exportations, une technologie améliorée basée sur la technologie américaine restera d’origine américaine si le pourcentage de la technologie américaine dépasse 25 % de la valeur marchande de la nouvelle technologie.
L’expert Mario Daniels estime: «le terme vague de « technologie » comprend également « l’information, les résultats de la recherche, le savoir-faire ». Dans certains départements de l’EPFZ, presque chaque objet de recherche deviendrait ainsi une «technologie américaine.» Cela concerne notamment des puces électroniques et la recherche sur la technologie de haute sécurité.