En cas d’exclusion de la Suisse au programme européen de recherche et développement Horizon-Europe, il s’agirait d’une grande perte pour les deux parties.
Pour l’EPFZ, le coût de l’exclusion serait considérable, mais pas énorme. L’année dernière elle a reçu 64 millions de francs du précédent programme Horizon 2020, soit 3.5% de son budget de 1.8 milliard de francs. Les dommages toucheraient plutôt la perte des vastes réseaux de recherche et de recrutement que la Suisse a mis en place grâce aux programmes de recherches européens.
Concernant l’Europe, l’impact irait au-delà de la recherche. En effet, l’exemple de l’augmentation des sources d’énergie renouvelables – éoliennes, solaires et autres – a créé des instabilités dans le réseau de transport de l’électricité à travers toute l’Europe. Et ce, y compris en Suisse et à l’étranger. Un tel problème à l’échelle européenne, nécessite une collaboration en recherche et développement sur la gestion du réseau qui implique tout le monde.
D’après Joël Mesot, Président de l’EPFZ, «Nous avons mis au point un moyen très efficace d’interagir avec l’UE. Nous devons veiller à ne pas nuire à cette relation spéciale. Ce serait une perte pour les deux parties.»