La Suisse a longtemps été un moteur d’innovation de premier rang au niveau mondial. Cependant, avec l’exclusion du programme européen Horizon Europe s’effondre également un soutien financier important pour les jeunes start-ups suisses. Dans une tribune d’invités, le professeur d’entrepreneuriat et directeur de l’Institut de gestion technologique de l’université de Saint-Gall Dietmar Grichnik et la juriste et conseillère nationale (PLR) Petra Gössi plaident pour que la Suisse mette en place un fonds d’innovation public pour aider les start-ups suisses.
En prenant le Royaume-Uni pour exemple, qui a mis en place un fonds de croissance public suite au Brexit dont l’objectif est d’investir directement dans le capital propre des startups en collaboration privée, ils proposent de mettre en place un système similaire en Suisse pour le domaine de la biotechnologie, la foodtech et la technologie du blockchain. Concrètement, l’Etat doit fournir un financement de départ puis des investisseur·euses privé·es assument la majeure partie du risque entrepreneurial par la suite. Ainsi, ils espèrent atténuer la fuite des start-ups vers l’étranger et par là également retenir les meilleur·es chercheur·euses dans les hautes écoles suisses.