6 Mai 2022
Catégorie: Société et hautes écoles
5 Mai 2022
Un festival pour penser la ville de demain
«La HES-SO Genève et l’Etat organisent trois jours d’activités sur les enjeux urbains à l’heure de la transition écologique.»
4 Mai 2022
Rencontre à Berne: «Le climat n’est pas qu’une question de gauche»
«Le lundi 2 mai, le Palais fédéral était le théâtre d’un échange inédit entre parlementaires et scientifiques spécialistes du climat et de la biodiversité. […] Qu’il s’agisse de lier le climat à la biodiversité, ou les sciences à la politique, s’extraire des silos et des clivages partisans sera indispensable pour trouver des solutions communes.» La climatologue et professeure à l’EPFZ Sonia Seneviratne estime:«On aurait pu être plus nombreux, mais c’est un premier pas. Tous les partis étaient représentés et des séances de travail chevauchaient avec nos présentations, ce qui peut expliquer certaines absences. L’important maintenant, c’est que ce message scientifique résonne pour qu’on puisse abandonner rapidement les énergies fossiles.»
3 Mai 2022
A droite, des rangs clairsemés lors de la rencontre avec des scientifiques du climat à Berne
- «On doit s’entourer de scientifiques» (Lisa Mazzone, Conseillère aux états (GE, Verts) dans RTS: Le 19h30)
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«Les scientifiques n’ont pas à décider de nos politiques climatiques!» (Philippe Nantermod, Conseiller national (VS, PLR) dans Blick.ch.) Il a qualifié l’évènement, auquel il était absent, de «messe anticapitaliste et pro-décroissance».
3 Mai 2022
«La liberté d’expression menacée à l’Uni de Genève »
A l’Université de Genève, une cconférence sur la médicalisation précoce des enfants transgenres a été interrompue vendredi par des activistes. «Le débat recule sous la pression du militantisme woke», s’inquiète la journaliste qui a rédigé l’article du Temps.
Par ailleurs, le PLR a pris position pour soutenir l’université. Le député PLR du Grand Conseil genevois, Pierre Conne, a rédigé un article pour la Tribune de Genève, selon lequel «Le problème que soulève cet incident, et qui nous concerne tous, est celui de la société dans laquelle nous souhaitons évoluer. Dans son communiqué de presse, l’équipe d’activistes justifie son action et son refus du dialogue en arguant que «le débat est un instrument des dominant.es pour canaliser la colère des dominé.es». […] Réduire toute opposition au silence, voilà plutôt des relents du fascisme. Il nous faut condamner sans réserve de la façon la plus ferme – et non mollement, comme l’a fait le service de communication de l’Université, qui exprime simplement de «ne pas cautionner» – de tels agissements.»
3 Mai 2022
La culture et le numérique occuperont le même écrin
«Six festivals lausannois, un laboratoire du numérique ou encore le Bureau culturel vont se regrouper sur l’ancien site du Mudac.[…] Un laboratoire dédié à la culture numérique est déjà sur les rails. Un projet auquel a souhaité se joindre l’Université de Lausanne. «Nous allons offrir notre expertise en matière de numérique», explique Marie Neumann. La cheffe du Service culture et médiation de l’UNIL rappelle que la recherche implique beaucoup de monde du côté de Dorigny et d’Ecublens. «Entre le dhCenter et le GameLab, qui a fait du jeu vidéo son domaine d’étude, nous avons plus d’une centaine de chercheurs dans ce domaine», explique-t-elle. Des spécialistes qui seront amenés à proposer des questions de recherche, ou à réaliser des projets dans la future maison lausannoise. «Cela les fera sortir de leur institution pour aller à la rencontre du public. C’est exactement notre mission», se réjouit Marie Neumann.
2 Mai 2022
Une conférence jugée transphobe interrompue par des activistes à Genève
«A Genève, des militantes et militants ont interrompu une conférence donnée à l’Université de Genève vendredi soir. Organisée par le centre de psychanalyse de Suisse romande, la conférence devait présenter un livre sur la transidentité, un ouvrage et un discours jugés transphobes par les activistes. […] De son côté, l’Université de Genève a répondu à la RTS qu’elle ne cautionne pas cette action, contraire à la démarche académique qui est faite de débats et d’échanges.»
28 Avr 2022
«Ça coince toujours entre la Suisse et Bruxelles, malgré la visite de Livia Leu»
«La secrétaire d’Etat Livia Leu s’est à nouveau rendue mercredi à Bruxelles pour discuter avec la Commission européenne de la proposition du Conseil fédéral visant à résoudre les questions institutionnelles. Pour Bruxelles, de nombreuses questions restaient toutefois en suspens à l’issue de la rencontre.» (RTS)
Par ailleurs, «Livia Leu est invitée à donner une conférence à l’UNIGE le lundi 2 mai.» (Université de Genève)
28 Avr 2022
Emma Hodcroft considérée comme un «choix risqué» pour les universités
Emma Hodcroft est une épidémiologiste connue spécialisée dans les variations du Coronavirus Covid-19 et cofondatrice de la plateforme open source Nextstrain. Malgré sa contribution importante, la scientifique britanno-américaine craint actuellement pour son emploi et son permis de séjour à cause de contrats à courte durée. En novembre 2020, Hodcroft avait quitté l’Université de Bâle pour celle de Berne – son contrat était alors limité à un an. Selon la scientifique, les recherches autour du coronavirus ne lui ont pas laissé le temps de faire des demandes d’emploi entre-temps.
De plus, elle affirme que certaines personnes lui ont fait savoir qu’elle est considérée comme un choix «risqué» pour une université, vu sa popularité. Près de 80’000 personnes la suivent sur la plateforme Twitter, qu’elle utilise quotidiennement pour partager publiquement ses résultats concernant l’évolution de la pandémie. Pour elle, c’était un choc, «compte tenu du soin et de l’énergie que je consacre à mes présentations en ligne et aux médias ».
27 Avr 2022
Harvard crée un fonds pour «réparer» son passé esclavagiste
26 Avr 2022
Comme un air de renouveau sur les relations Suisse-UE depuis les sanctions contre la Russie
25 Avr 2022
La coopération entre «Blick» et l’EPFL se fait attendre
L’EPFL avait annoncé une «collaboration» avec le journal Blick.
Le service de communication de l’EPFL devait fournir à l’édition francophone du portail Blick.ch des « productions journalistiques » ainsi que des textes de ses professeurs. En outre, des « thèmes compliqués » seraient traités de manière « compréhensible, passionnante et critique » à l’aide de l’intelligence artificielle.
Selon l’auteur de la NZZ, ce projet avait suscité des critiques dans les milieux journalistiques. Mais cette collaboration ne semble pas encore avoir débuté.
Le service de communication de l’EPFL admet que les attentes concernant le développement de l’IA étaient trop optimistes. Le lancement a dû être reporté à plusieurs reprises, mais le projet sera certainement réalisé. Le projet ne devrait pas tarder à se concrétiser, poursuit le service.
21 Avr 2022
Qui sera le nouveau chef de la recherche de la Commission européenne?
Science Business présente une liste de fonctionnaires européen-nes qui pourraient être en lice pour succéder à Jean-Eric Paquet, chef de la Direction générale de la recherche et de l’innovation de la Commission européenne. Ce dernier n’a pas encore officiellement confirmé son départ. M. Paquet travaille pour la Commission depuis 1993 et, après quatre années passées à la tête de la direction générale de la recherche, «il espère occuper un nouveau poste d’ambassadeur de l’UE au Japon dans le courant de l’année.»
Certains observateurs de Bruxelles spéculent sur le fait que le successeur de M. Paquet pourrait être une femme originaire d’Europe orientale. Une telle décision améliorerait l’équilibre entre les sexes aux postes de direction de la Commission, mais, ce qui est peut-être plus important, elle enverrait un signal politique fort aux partisans d’une répartition géographique plus équitable des fonds de recherche de l’UE.
14 Avr 2022
L’insurrection des scientifiques
De plus en plus de scientifiques insistent sur l’urgence des mesures climatiques et sont prêts à militer à travers des actions directes. La semaine passée, le groupe Scientist Rebellion a tenté de coller des messages clés du rapport du GIEC sur la façade du Palais fédéral. Des actions similaires ont eu lieu dans près de 25 pays.
« Je suis convaincu que la relation traditionnelle entre la science et la politique a échoué et qu’il est de notre devoir, en tant que scientifiques, de tout tenter pour faire passer notre message auprès du public », déclare Julia Steinberger, co-autrice du récent rapport du GIEC. « Cela implique aussi une résistance civile non violente ».
Le porte-parole du groupe et politologue Tadzio Müller perçoit une «fracture» qui traverse la science. D’un côté, la science traditionnelle tente d’élargir le domaine de la connaissance. «Mais de nombreux scientifiques se rendent désormais compte qu’ils écrivent papier après papier et que cela ne change rien. […] Dans cette situation où [les décideurs] ne souhaitent pas savoir, le rôle traditionnel du scientifique n’est plus approprié».
11 Avr 2022
La recherche en temps de guerre
Pour aider les étudiant·e·s et scientifiques qui ont fui la guerre en Ukraine, la Suisse propose des emplois temporaires. Rendu possible grâce à l’initiative Science for Ukraine, plus de 50 scientifiques ukrainien·ne·s ont obtenu un tel poste ou sont sur le point de le faire. De plus, le Fonds national suisse (FNS) a déjà débloqué neuf millions de francs pour soutenir les chercheur·euse·s touché·e·s par la guerre . La NZZ am Sonntag dresse deux portraits de chercheur·es ukrainien·nes qui ont obtenu un emploi temporaire à l’EPFL.
Concernant les ressortissant·es russes, la réponse est plus difficile. Suite à une lettre de soutien à l’armée et à Poutine publiée début mars par l’association faitière des recteurs d’université russes, des sanctions internationales contre les instituts de recherche russes qui se sont prononcés en faveur de la guerre ont été érigées. Plusieurs chercheur·es ukrainien·nes ont en outre exigé que les revues scientifiques n’acceptent plus d’articles rédigés par des Russes.
Yves Flückiger, recteur de l’Université de Genève et président de swissuniversities, s’oppose à cette dernière demande. «Nous devons faire la distinction entre les institutions et les personnes.» Selon lui, la communauté académique peut jouer un rôle de pacificateur sur la scène mondiale.
8 Avr 2022
La présidentielle française du point de vue de la recherche
Selon le journal américain Science, «le président français centriste Emmanuel Macron et la nationaliste d’extrême droite Marine Le Pen sont les principaux prétendants aux élections présidentielles du 10 avril. Les universitaires, qui sont généralement orientés à gauche, n’aiment pas Le Pen pour ses opinions anti-immigration et isolationnistes. Mais de nombreux scientifiques sont également mal à l’aise avec Macron, car un second mandat lui permettrait de poursuivre ses efforts controversés pour renforcer les universités au détriment des organismes de recherche nationaux comme le CNRS et l’INSERM.»
6 Avr 2022
Horizon Europe : les effets visibles de l’exclusion pour le CSEM
Les effets de l’exclusion de la Suisse des programmes de recherche Horizon Europe et Euratom commencent à se faire ressentir au Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM), «un organisme public à Neuchâtel de transfert de technologies fort de 536 personnes» et avec un chiffre d’affaires de quelque 90 millions de francs. Dans un entretien avec La Liberté, son directeur Alexandre Pauchard évoque la perte de contrats de plusieurs projets européens dans le domaine du quantique depuis l’exclusion.
4 Avr 2022
«Isolement de la Suisse: Contrer le risque croissant d’asphyxie intellectuelle et scientifique de la recherche»
La Conseillère d’Etat vaudoise Cesla Amarelle écrit : «Le 31 mars, lors d’une rencontre avec des scientifiques de renommée internationale travaillant à l’UNIL, nous avons évoqué les conséquences de l’exclusion de la Suisse des programmes européens de recherche. Cet échange très nourri nous a démontré une nouvelle fois à quel point notre canton bénéficie d’une recherche diversifiée et de très grande qualité. Hélas, nous avons aussi pu mesurer à quel point la place scientifique suisse est pénalisée par la dégradation de nos rapports avec l’Union européenne, en particulier par l’exclusion d’Horizon Europe.»
4 Avr 2022
Soutien du monde académique pour l’initiative sur la responsabilité environnementale
80 scientifiques ont signé une lettre de soutien à l’initiative sur la responsabilité environnementale. Parmi les signataires se trouvent de nombreux politiciens et politiciennes issues du monde académique, mais aussi des climatologues connus comme Stefan Brönnimann, directeur du département de climatologie de l’Université de Berne.
Lancée en 2021 par les Jeunes Verts, l’initiative se réfère au concept scientifique de limites de tolérance planétaire selon laquelle la stabilité de l’écosystème terrestre dépend de neuf domaines clés comme par exemple le changement climatique, la perte de biodiversité ou la pollution par les aérosols. L’initiative demande d’inscrire dans la constitution que la Confédération et les cantons doivent veiller à ce que la charge environnementale causée par la consommation en Suisse ne dépasse pas des limites fixées par rapport à la population suisse.
Largement soutenu au sein du monde académique, plusieurs scientifiques s’y opposent tout de même. Pour le physicien climatique de l’EPFZ Reto Knutti par exemple, l’initiative reste beaucoup trop floue « comment détermine-t-on les limites planétaires, et que signifie concrètement leur respect pour la Suisse ? » s’interroge-t-il à ce sujet.
1 Avr 2022
Mesure transitoire pour «Horizon Europe»: Innosuisse lance le «Swiss Accelerator» pour les start-up et les PME
«Les start-up et PME suisses n’ont actuellement pas accès à l’offre d’encouragement «Accelerator» du Conseil européen de l’innovation (EIC). Avec le «Swiss Accelerator», Innosuisse met en place une offre d’encouragement compétitive comme mesure transitoire. Les start-up et PME comptant moins de 250 postes à temps plein peuvent soumettre une demande de soutien financier pour des projets d’innovation avec un fort potentiel d’innovation. L’objectif est d’accélérer la croissance des entreprises suisses hautement innovantes.»