Les auteur-e-s de l’article tirent une leçon de la crise sanitaire actuelle pour des futures crises et présentent des scientifiques qui ont bien réussi à avoir un impact sur la politique, en Suisse et ailleurs.
Le professeur en psychologie Kelly Brownell avait notamment réussi à influencer la politique américaine sur l’alimentation. Selon ce dernier, «Les scientifiques doivent être plus à l’écoute et mieux communiquer avec les politicien-nes. D’une part, pour comprendre les questions qui préoccupent les politicien-nes et les autorités. Et d’autre part, de pouvoir mieux leur communiquer les réponses.» En outre, les résultats de la recherche devraient, selon lui, être communiqués beaucoup plus activement afin que les autorités et les politiciens reconnaissent leurs déficits. Dans cet esprit, il a développé en 2015 une méthode pour la science stratégique.
Tous les politicien-ne-s et scientifiques interrogé-e-s par Republik sont d’accord que la gestion d’une future crise nécessite de la préparation, un «plan d’entraînement». Les auteur-e-s de l’article (de la Republik) résument que les points suivants sont nécessaire pour que la Suisse gère mieux une potentielle future crise.
- «Il y a besoin de plus de scientifiques dans la politique et dans l’administration.
- Des interfaces sont nécessaires pour garantir que les résultats de recherches indépendantes trouvent leur place dans le débat public [comme par exemple le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)].
- Il faut des programmes qui soudent scientifiques et politicien-nes.
- Les scientifiques devraient aligner plus souvent leurs recherches sur les intérêts de la société dans son ensemble, notamment en cas de crise. Pour cela, ils doivent savoir qui a besoin de quoi.»
- rôle des scientifiques
- engagement politique
- rôle des universités
- collaboration hautes écoles – politique
- collaboration hautes écoles – institutions de droit public