Le 27 septembre, la Suisse a rejeté l’initiative «pour une modération modérée» avec 61,7%.
Un article de la NZZ signé par David Vonplon conclut que l’initiative a échoué parce que l’opposition s’est mieux organisée qu’en 2014. Entre autres, «la communauté scientifique a […] abandonné sa noble réserve et a souligné que l’acceptation de l’initiative affaiblirait le lieu de l’enseignement et de la recherche.»
Vincent Bourquin du Temps s’enthousiasme dans un éditorial : «Cette campagne a été exemplaire. […] Les milieux académiques et scientifiques sont sortis, cette fois-ci, de leur tour d’ivoire et se sont fortement mobilisés, conscients de l’importance de l’Europe pour la recherche.»
Angelika Kalt-Brunner, Yves Flückiger et Michael Hengartner, les président-e-s du FNS, de swissuniversities et du Conseil des EPF, sont également content-e-s avec les résultats du scrutin.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, voit les résultats comme un signal pour consolider la relation CH-UE. Un entretien téléphonique avec Simonetta Sommaruga, présidente de la Suisse, est prévu au cours de la semaine.