Face à l’urgence climatique, le vice-recteur Benoît Frund explique qu’il est indispensable de «construire un savoir qui permette de prendre un peu de recul en vue d’agir politiquement pour bâtir une «modernité durable».»
Pour cela, une multitude d’approche est nécessaire et le rôle des universités est très important. Ceci, car ces dernières «cherchent à comprendre les causes profondes des problèmes actuels, […] Elles peuvent être forces de proposition, alimenter le débat, mais elles n’ont pas vocation à dicter les choix politiques. […] Elles ont cette particularité d’avoir pour mission de faire avancer le savoir et de former des adultes qui assumeront des responsabilités dans la société, mais aussi de réunir une vaste communauté sur leur campus. Au sortir des études, les diplômées et diplômés sauront appréhender des phénomènes complexes et agir dans un monde incertain. Ils auront été confrontés aux limites du savoir et à la science en train de se faire. Et ils auront vécu sur un campus, micro-société au sein de laquelle des pratiques nouvelles auront été testées et des expériences tentées avec ou sans succès.»