Mercredi 9 octobre ont eu lieu des manifestations pro-palestiniennes sur les campus de l’UNIL, de l’EPFL ainsi que de l’UNIGE. Des repas collectifs, discussions, infokiosks et ateliers de sérigraphie se sont déroulés devant le bâtiment Géopolis durant la journée. En milieu d’après-midi, un cortège a ensuite traversé le campus pour se terminer sur l’Esplanade de l’EPFL. Une démonstration scénographique symbolique (de la peinture rouge sur le sol pour «dénoncer le génocide israélien» et «représenter le sang coulant sur les mains de l’institution [l’EPFL]») y a eu lieu.
A Genève, un sit-in pour Gaza a été organisé par des étudiant·es dans le hall d’uni Dufour, notamment pour renouer un dialogue avec le rectorat.
Selon le 24 heures, les manifestant·es lausannois·es étaient près de 200, environ 300 pour Le Courrier, tandis que Le Temps les chiffraient à 100. Le but de la manifestation (organisée par le collectif Occup’ UNIL Pal et la Coordination étudiante pour la Palestine EPFL) était de reprocher à l’UNIL et à l’EPFL de ne pas avoir respecté leurs engagements pris en mai dernier suite à une première occupation de manifestant·es. «Les militant·es déplorent que le fonds d’aide aux universitaires palestinien·nes ne bénéficie pour l’heure à personne, que le comité d’éthique chargé d’évaluer les collaborations internationales n’ait toujours pas été officialisé et que la prise de position du rectorat concernant la guerre au Proche-Orient soit «frileuse» et «très peu publicisée»», précise Le Courrier. Contactée, l’UNIL assure pourtant avoir «pleinement tenu ses engagements», précise le 24 heures.
Du côté de l’EPFL, les critiques sont plus vives. «Les manifestant·es jugent notamment les réponses de l’EPFL sur ses liens avec les universités israéliennes trop imprécises» écrit Le Courrier. «Nous maintenons le fait que, pour nous, le boycott académique n’est pas une réponse appropriée» exprime la porte-parole de l’EPFL.