Rester à l’université après le bachelor – ou aller dans le monde du travail ? L’atelier de réflexion libéral Avenir Suisse estime que les nombreux masters universitaires sans pratique professionnelle posent problème : «Il en résulte le problème d’une formation trop longue (surqualification) et qui rate sa cible (inadéquation de compétences).»
Selon le journaliste des 20 minutes Yannick Weber, «Avenir Suisse ne cite pas une étude de l’Office fédéral de la statistique, qui montre que le problème n’est pas de grande ampleur. Seuls 6% des diplômés de master ont un emploi qui ne correspond pas à leurs qualifications. C’est moins que pour les détenteurs… de bachelors d’une HES (un peu plus de 10%)»
Ursula Renold, professeur de systèmes éducatifs à l’EPFZ, s’oppose également aux conclusion d’Avenir Suisse, se basant sur les données du dernier rapport sur l’éducation. «Les universités contribuent largement à la capacité d’innovation de la Suisse. C’est pourquoi je pense que ce ne serait pas une bonne décision de faire du bachelor le diplôme standard, car c’est pour cela que nous avons les hautes écoles spécialisées.»(SRF)