En 2015, les pays membres de l’ONU ont adopté l’Agenda 2030, un plan d’action «décliné en dix-sept objectifs de développement durable […]. Le 12 septembre 2023, à mi-chemin de la mise en oeuvre de l’agenda 2030, un groupe international d’experts indépendants publie un rapport, le Global Sustainable Development Report (GSDR)». Résultat: non seulement nous sommes loin d’avoir atteint les objectifs, mais «en raison des crises sanitaires et politiques récentes, nous sommes encore plus éloignés des objectifs qu’il y a quatre ans».
Salvatore Arico, Directeur général du Conseil international des sciences, et Valérie Verdier, Présidente-directrice générale de l’ lnstitut de recherche pour le développement, appellent à ce que les institutions financières internationales et les bailleurs de fonds soutiennent davantage la science et la recherche afin d’atteindre les objectifs de développement durable. En effet, le GSDR «rappelle [que le] changement de paradigme doit s’accompagner d’une modification radicale de notre système de financement de la recherche». (Le Monde)
Cette préoccupation fait écho en Suisse, plus particulièrement dans le canton de Vaud, où une coalition d’associations et de mouvements écologistes s’est mobilisée pour «revendiquer une politique climatique vaudoise plus ambitieuse». La coalition a «mis en avant un audit de l’EPFL jugeant les mesures actuelles du Plan climat cantonal insuffisantes pour atteindre les objectifs climatiques […] jusqu’en 2030 […]». (Le Courrier)
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