«Dans la communication sur les questions politiques et sociales, swissuniversities mise sur les valeurs centrales : fiabilité, honnêteté, respect et responsabilité.»
23 Mar 2023
23 Mar 2023
«Dans la communication sur les questions politiques et sociales, swissuniversities mise sur les valeurs centrales : fiabilité, honnêteté, respect et responsabilité.»
10 Fév 2023
«Il était une des stars de l’EPFL, mais son étoile a brusquement pâli. L’édition 2023 de l’événement que le Bâlois Marcel Salathé a créé, les Applied Machine Learning Days, est annulée. Il n’est plus directeur de l’Extension School et son laboratoire suscite des inquiétudes.»
9 Fév 2023
«L’organisme fédéral, d’habitude discret, se trouve au centre de l’attention. Un courriel a mis le feu aux poudres. La vice-directrice est mise en cause.»
14 Déc 2022
Un professeur de l’Université de Saint-Gall (HSG) est accusé d’auto-plagiat dans le cadre de son habilitation. Le cas a été examiné par deux expert-es du sujet à l’interne, avec le soutien d’un expert du sujet externe à l’institution. La commission n’a pas trouvé de «mauvaise conduite scientifique», estimant qu’il s’agit d’une habilitation cumulative.
Selon le Recteur Bernhard Ehrenzeller, c’est une avocate qui aurait accusé le professeur de plagiat. Le groupe d’étudiant-es qui a soutenu cette accusation affirme ne pas avoir été contacté ni par la commission d’enquête ni par le rectorat. Le recteur se défend : «Nous ne connaissions pas leurs noms et on n’avait pas le droit de les fréquenter, l’avocate était notre personne de contact. Les accusateurs n’avaient pas le statut de parti.» Selon les recherches menées par le journal, ces affirmations seraient fausses. (St. Galler Tagblatt du 12.12.2022).
Par ailleurs, une enquête est en cours contre le professeur qui a dirigé et accepté l’habilitation du professeur accusé. Ils siégaient tous les deux dans le conseil d’administration d’une même entreprise, l’université en était au courant mais à l’époque aucune collision n’avait été constatée.
Par ailleurs, les accusations de plagiat des travaux d’étudiant-es seraient nouvelles. «Nous l’avons appris par les journaux», affirme le recteur. «Il serait, dans une première étape, sensé que les étudiant-es concerné-es nous contactent. Nous évaluerons si une nouvelle commission d’enquête s’avère nécessaire. [Mais] si ces accusations se vérifient […] un blâme ne suffirait pas.»
14 Déc 2022
«Je vous demande d’arrêter votre couverture médiatique négative […]. Mon client va examiner toutes les mesures de droit civil ou de droit pénal et agir en conséquence», écrit un professeur de l’Université de Saint-Gall à son étudiant, qui est soupçonné à mettre en lumière l’affaire de plagiat d’un professeur de l’Université de Saint-Gall. Une autre menace de conséquences légales a été envoyé au journal. Détail piquant : le professeur qui a essayé de museler l’étudiant était directeur de l’habilitation du professeur accusé de plagiat, entre autres dans son habilitation.
Par ailleurs, le courriel du professeur envoyé à l’étudiant semblait provenir de l’Université, un fait que le rectorat de l’Université condamne fermement.
3 Juin 2022
L’interview de l’enseignante des universités de Bâle et de Lucerne Andrea Franc suscite l’émoi des étudiant-es. L’historienne en économie reprochait aux étudiant-es en sciences humaines et sociales de vivre sur la fortune de leurs parents ou aux frais du contribuable, car ils et elles ne travailleraient qu’à de faibles taux d’occupation. En outre, elle met globalement en doute les capacités intellectuelles des étudiant-es : «Je crains que beaucoup d’entre eux ne puissent même pas répondre correctement aux questions des tests de naturalisation», avait déclaré Andrea Franc. Les étudiant-es en sciences humaines se contenteraient en outre de «passer leur temps à l’université et de fumer des joints tout au long de leurs études».
Des étudiant-es de l’Université de Lucerne demandent une prise de position de la direction de l’université et «une prise de distance claire par rapport aux déclarations diffamatoires». «[L’opinion de Andrea Franc] ne correspond pas à l’opinion et aux expériences de l’Université de Lucerne. Nous avons une toute autre impression de nos étudiant-es», répond le chargé de communication de cette université Lukas Portmann. «On constate en outre que les diplômé-es en sciences humaines s’intègrent parfaitement dans le marché du travail. Nous ne souhaitons pas prendre position sur d’autres points.»
Selon le président de l’association étudiante de l’Université de Bâle Skuba, «Ce que Mme Franc a raconté est tout simplement loin de toute réalité.» L’association prévoit également de rédiger une lettre ouverte au rectorat: «Le but est d’obtenir des excuses pour ces déclarations indéfendables.» Interrogée, l’Université de Bâle renvoie à son Code de conduite. Celui-ci stipule que l’on communique de manière respectueuse et que l’on exprime des critiques de manière constructive. «Le choix des mots utilisés par Madame Franc ne correspond pas à cette image», déclare Matthias Geering, directeur de la communication de l’Université de Bâle.
11 Jan 2022
En 2020, une ancienne doctorante française de l’Université de Lausanne (UNIL) avait saisi le groupe Impact, structure du canton de Vaud spécialisée dans la gestion des conflits de travail et de mobbing pour dénoncer sa directrice de thèse. Cette dernière aurait harcelé et fait travailler la doctorante «au noir». Suite à l’accusation, la directrice de thèse a porté plainte pour diffamation et a obtenu droit par le tribunal. La doctorante a écopé de 20 jours-amende avec sursis et d’une amende de 300 francs par ordonnance pénale.
«L’UNIL lui a conseillé de saisir le groupe Impact en évoquant une procédure confidentielle. Aujourd’hui, elle est condamnée alors qu’elle a présenté les éléments de manière factuelle. Cela pose un problème par rapport à l’utilité du groupe Impact», dénonce Me Luisa Bottarelli, l’avocate de l’étudiante.
18 Oct 2021
«Un collaborateur ayant dénoncé la présence dans les murs de l’EPFL d’une société étrangère à l’institution a été viré pour cause de «restructuration». Pas convaincu par le motif du licenciement, le Tribunal administratif fédéral vient de demander sa réintégration.»
1 Oct 2021
Le Conseil fédéral fait entrer en vigueur au 1er novembre 2021 la révision de la loi sur les EPF. Il a également décidé de faire entrer en vigueur au 1er janvier 2022 les modifications qui en découlent dans l’ordonnance sur les finances et la comptabilité du domaine des EPF et dans le règlement de la Commission de recours interne des EPF.
10 Juin 2021
«Depuis la plainte déposée par le professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille, et son confrère le professeur Eric Chabriere à l’encontre de la consultante en intégrité scientifique Elisabeth Bik, la situation se polarise. Plus de 1000 chercheurs ont désormais co-signé une lettre de soutien à la lanceuse d’alerte. Les institutions de recherche françaises, elles, ont tardé à réagir.» Cette affaire soulève la question si le tribunal ou les réseaux sociaux sont le bon lieu où régler des différends scientifiques.
24 Sep 2020
En 2013 et 2015, le Tribunal fédéral administratif s’est penché sur des affaires de plagiat dans les EPF, ce qui était surprenant selon un Conseiller national.
Le Conseil fédéral a donc soutenu une révision de la Loi sur les EPF qui vise à renforcer l’importance du Conseil des EPF en tant qu’organe de gestion et de surveillance stratégique, en limitant notamment le droit de recours des institutions EPF contre les décisions du Conseil des EPF devant le Tribunal administratif fédéral.
Craignant que ces nouvelles dispositions entravent l’autonomie des institutions EPF et la liberté de la recherche, le Conseil national a supprimé cet article du projet de loi, soutenant ainsi le droit de recours.
Le Conseil des États, à son tour, suit le Conseil fédéral et souhaite renforcer la sécurité juridique en limitant le droit de recours, mais tout en garantissant la liberté de la recherche. Pendant des consultations futures, le Conseil national clarifiera quels compétences du Conseil des EPF entraveraient la liberté de la recherche.
6 Août 2020
Un doctorant de l’EPFL vient d’être condamné pour diffamation. Il n’a pas pris «la moindre précaution scientifique» avant de discréditer anonymement le travail de la professeure assistante dont il dépendait.»
24 Fév 2020
Un professeur de l’EPFZ se voit confronté à des accusations de plagiat lors de son propre doctorat.
Selon les recherches du magazine Republik, l’EPF aurait refusé de lancer une commission d’enquête et le cas aurait été mis ad acta, malgré les accusations «plausibles», venant de personnes internes et externes à la haute école.
La professeure ETH en physique Ursula Keller avait affirmé l’été dernier que «dans les grands départements de physique et chimie, il y a des cercles internes de professeurs, qui peuvent abuser de leur pouvoir par des processus de décisions opaques». Cette même professeure avait également accusé ses supérieur-e-s de graves lacunes en matière de gouvernance et de sexisme.
27 Août 2019
À St-Gall, l’Université ouvre aujourd’hui les portes de son nouveau bureau des plaintes en cas de soupçon d’actes illégaux ou de comportement déloyal. Ce service a été mis à disposition des employé·e·s de l’Université de St-Gall (HSG) ainsi que pour les étudiant·e·s et autres partenaires externes. Il sera supervisé par l’ancienne conseillère d’État Kathrin Hilber, avec pour adjoint Matthias Weishaupt, Politicien et membre du Parti Socialiste (PS).
Par ailleurs, la HSG ayant fait l’objet de nombreuses critiques au sujet des activités accessoires, des modifications ont été apporté à leurs lignes directrices. En effet, les emplois à temps partiel pour les enseignant·e·s et chercheur·euse·s ainsi que la direction existeront toujours, mais une nouvelle commission pour ceux-ci a été créé. Ainsi, les activités accessoires d’une demi-journée ou plus par semaine seront soumises à l’approbation de cette commission, laquelle reste en droit d’interdire ou de révoquer toute autorisation précédemment accordée.
18 Juil 2019
À Bienne, les travaux de construction du nouveau Campus de la Haute école spécialisée (HES) sont au point mort. Malgré les autorisations nécessaires reçues pour les travaux d’excavation et de soutènement, un blocage subsisterait en raison d’un conflit avec un propriétaire d’immeuble faisant de la résistance.
Ce dernier n’est pas satisfait de la tournure que prend les négociations autour du prix d’expropriation proposé pour son immeuble se trouvant sur la zone à bâtir.
Néanmoins, Herbert Binggeli, Recteur de la HESB, reste positif, «Nous nous réjouissons d’emménager dans le campus Technique, et nous nous sommes organisés pour y entrer en septembre 2022.»
14 Mai 2019
La Fondation Maurice E.Müller a porté plainte contre l’Université de Berne auprès du Tribunal du commerce, pour violation de propriété intellectuelle d’une plateforme de documentation.
Entre 2002 et 2007, les deux acteur·trice·s concerné·e·s ont signé un contrat au sujet de la mise en place de la plate-forme de recherche «MEMdoc» qui est au cœur du litige.
Quant à la procédure, celle-ci devait permettre de définir qui détenait les droits sur cette plate-forme, et si la Fondation Maurice E.Müller avait le droit de toucher une partie des recettes.
Pour finir, les deux partis ont trouvé un accord et se sont engagés à ne pas en divulguer le contenu.
24 Sep 2018
Des politiciens de gauche et de droite aimeraient faciliter le licenciement de professeur·e·s aux écoles polytechniques. Actuellement, le règlement prévoit une commission de licenciement de six personnes, dont au moins 3 professeur·e·s. Christian Wasserfallen, Conseiller national (PLR), estime qu’actuellement, les instances se protègent mutuellement. Une motion demande donc une abrogation de la commission, pour que le Conseil des EPF puisse prendre la décision directement, sur demande du Président de l’EPF. «Cela donne à la direction de l’école la flexibilité nécessaire.» Plusieurs professeur·e·s restent sceptiques, estimant que la commission en question est une sorte de «soupape de sécurité».
11 Juil 2018
Des méthodes de gestion douteuses, des attaques perfides contre des collaborateurs, des vols et des dissimulations : un grand article jette le discrédit sur les cadres du Département de sécurité, santé et environnement (SGU) de l’EPFZ. L’ancien ombudsman Wilfred van Gunsteren juge la situation grave. Robin Schwarzenbach, rédacteur pour la Neue Zürcher Zeitung, estime que l’EPFZ a un problème de crédibilité. Sa direction avait lancé l’automne passé une campagne autour du sujet respect et a récemment publié un code de conduite. La directrice du SGU avait souligné dans une présentation l’importance des cadres pour créer un bon climat de travail. Cependant, des documents dévoilent qu’elle n’a rien voulu savoir d’une culture basée sur le dialogue. Robin Schwarzenbach estime que la Direction de l’école polytechnique ne prenait pas assez à cœur les critiques des collaborateurs et protégeait trop les cadres qui ont une importance systémique.