«En avril, les membres du personnel du bâtiment Bancroft de l’université Queen Mary de Londres (QMUL) ont reçu un courrier électronique les informant que des capteurs allaient être installés dans leurs bureaux. Stuart Grieve, géographe à la QMUL […] a été choqué à la fois par ce qu’il considère comme une tentative de l’université de commencer à surveiller les étudiants et le corps enseignant et par l’absence de consultation.»
Qu’est-ce qui pousse les universités à installer de tels dispositifs ? Depuis la pandémie de COVID-19, elles souhaitent optimiser l’espace afin de savoir si les locaux sont utilisés de manière efficace.
Néanmoins, les institutions de la Northeastern University de Boston (Massachusetts) et de l’Université de Leiden aux Pays-Bas ont dû revenir sur leur décision après avoir installé des capteurs dans les bâtiments. Les employé∙es s’inquiètent d’une potentielle atteinte à leur vie privée et du traitement réservé aux données recueillies. La crainte est d’autant plus grande quand certains de ses capteurs sont équipés «[d’]une caméra de surveillance dotée d’un haut niveau de fonctionnalité, qui [inclut] des éléments tels que la reconnaissance des sexes et des émotions.»
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