En 2018, d’après le rapport annuel du centre de l’Université de Zurich (UZH) ainsi que de l’EPFZ, un total de 1765 étudiant·e·s ont pris contact avec le dispositif de psychologues mis à disposition. Cela revient à 20% de plus par rapport à l’année précédente.
Il s’agirait d’un véritable fléau en expansion qui touche tant le monde du travail, que celui universitaire. En effet, l’Université de Bâle (UNIBAS) et l’Université de Saint-Gall (HSG) sont également touchés par l’augmentation des demandes de soutien psychologique.
D’après Fatljume Halili, Présidente de l’association Mind-Map, «L’université est un environnement où il y a une énorme pression. Le travail n’est jamais terminé et vous pouvez toujours faire mieux.»
Alors que pour des expert·e·s, cela serait également lié «à l’isolement dû à la numérisation et la tendance à ne plus s’autoriser les sentiments négatifs, ainsi que le faite que les étudiant·e·s se trouvent souvent dans l’obligation de travailler à côté de leurs études.»