Selon le Blick, il y aura plusieurs mécontent·es lors de la visite du président français Emmanuel Macron en Suisse. «Trois absents de taille démontrent […] que cette visite, côté français, sera vite expédiée, même si Emmanuel Macron garde toujours dans sa botte la possibilité d’une initiative de dernière minute. […] Premiers absents : les milieux économiques et financiers. » Ensuite viennent les Suisses allemand·es, auxquels le président ne rendra pas visite, contrairement à son prédécesseur François Hollande, qui s’était rendu à Zurich en 2015.
Et finalement, «[t]roisième absent de ce programme, bien sûr toujours susceptible de changer: la démocratie directe et le référendum, que le président français ne cesse de défendre chez lui, au point de convoquer les forces politiques le 17 novembre pour en reparler, sitôt son escapade helvétique achevée.»
En ce qui concerne les tensions liées à la venue de M. Macron à l’Université de Lausanne «[…] les deux parties ont accordé leurs violons, a appris watson. Ceux qui protestaient contre la présence du chef de l’Etat français dans les murs de l’Unil, lui reprochant sa politique «antisociale» en France et son «soutien inconditionnel» à Israël dans la guerre en cours à Gaza, ont appris qu’ils pourraient prendre la parole lors de l’échange public qu’il aura avec le président de la Confédération, Alain Berset. A cette occasion, le conseiller communal socialiste lausannois Mountazar Jaffar, assistant en science-politique à l’Unil, l’une des figures de la mobilisation en faveur de la Palestine dans le chef-lieu vaudois, posera une question en lien avec la guerre au Proche-Orient.»
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