Martina Hirayama, Secrétaire d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), partage ses opinions quant à la situation de la Suisse et de l’accord-cadre européen, et invite les universités à fixer davantage de priorités.
D’après elle, «Il est important pour l’Europe que les acteurs forts soient là ; la Suisse et la Grande-Bretagne en font partie. La Suisse est un partenaire fiable en matière de recherche et d’innovation depuis de nombreuses années et dispose d’excellentes institutions, comme le savent nos partenaires européens. Nous sommes également impliqués dans de nombreuses infrastructures internationales et pouvons également les utiliser.»
Par ailleurs, elle fait aussi part d’un éventuel plan B si aucun accord n’est trouvé, «L’objectif est clair : nous voulons bien coopérer et nous impliquer dans le prochain programme-cadre européen de recherche. Nous veillons à ce que nous puissions nous associer ou nous associer partiellement au programme de suivi. Bien que la solution suisse actuelle fonctionne en principe, elle n’est pas sans inconvénients.»