En raison des coupes budgétaires dans la recherche liée au climat, des chercheur·euse·s américain·e·s ont quitté les États-Unis pour venir en Suisse. En effet, la recherche dans l’environnement fait partie des principales victimes de l’administration du président Donald Trump.
Ainsi, la chercheuse Wendy Quenn d’origine californienne qui vient de s’installer à Sion, souligne que «Travailler pour l’EPFL est magnifique. Ici, on vous donne accès à tout. Une chose est sûre, ce que je fais ici, je ne pourrais plus le faire aux États-Unis.»
Pour Martin Vetterli, Président de l’EPFL, sensible au désarroi de ces chercheur·euse·s, «Nous n’acceptons pas les chercheurs sur la base de leur nationalité, mais de leur compétence et de leur domaine de recherche. S’il devait y avoir une augmentation du nombre de chercheurs américains
qui rejoignent nos rangs, elle ne serait donc que marginale. On ne peut toutefois que comprendre qu’ils soient devenus plus nombreux que par le passé à vouloir poursuivre leur recherche ailleurs. C’est une sorte de «brain drain» à l’envers, en direction non seulement de la Suisse, mais de toute l’Europe et de l’Asie.»