Le journaliste de la NZZ, Michael Furger, estime que c’est l’heure de gloire («Sternstude») pour des expert-e-s scientifiques dans cette période d’épidémie COVID-19. En effet l’audience de certains virologues sur Youtube est comparable à celle du Conseil fédéral lors de leurs conférences de presse sur la situation. Ces personnes auraient une influence certaine sur les débats, mais également sur la politique: «Cette fois-ci c’est la primauté des chercheur-e-s en médecine et non celui de l’économie». Encore récemment, des recteur-e-s universitaires auraient estimé que ce n’était pas aux chercheur-e-s de de «se mêler» dans des processus politiques.
L’auteur estime que leur position est train de changer depuis le oui à l’initiative sur l’immigration de masse en 2014. La crise climatique aurait ensuite renforcé ce phénomène, bien que son impact ne soit pas comparable à la crise du Covid-19.
Finalement, le journaliste donne son opinion quant à la place et à l’influence des expert·es en politique: elles·ils devraient se limiter à offrir un éventail de mesures, sans pour autant prendre de décision, ce qui revient aux élu·es. L’auteur ajoute encore que la présence des scientifiques aura permis de faire entrer le doute en politique, chose qui était jusqu’alors vue comme une faiblesse, alors que c’est le principe de base que suit tout·e bon·ne scientifique.