Suivant les recommandations de swissuniversities, «pratiquement toutes les hautes écoles interrogées déclarent avoir suspendu leurs coopérations et leurs programmes d’échange avec les hautes écoles russes.» En revanche, la position des universités vis-à-vis des étudiant∙es est moins claire. Certaines hautes écoles rendent leurs conditions d’admission plus restrictives ; d’autres, comme l’EPFZ et l’université de Saint-Gall, décident de faire appel à une expertise juridique afin de trancher.
Il semble néanmoins qu’il y ait un consensus : les étudiant∙es russes font l’objet d’une attention accrue. Bien que cela ne soit pas encore arrivé en Suisse, l’espionnage en milieu académique et le partage potentiel d’informations avec la Russie est au cœur des préoccupations.