En 2018, une doctorante de l’Université de Bâle porte plainte contre son directeur de thèse pour des atteintes sexuelles qui auraient duré pendant 5 ans. L’université de Bâle a entamé une procédure. Après que l’affaire ait été rendue publique, le professeur a volontairement démissionné de sa fonction de direction et reçoit un blâme et reprend l’enseignement six mois après.
Désormais, cette affaire fait de nouveau parler sur les réseaux sociaux. Une personne qui étudie à Bâle fait de graves reproches à l’Université sur Twitter de manière anonyme. «Je viens d’apprendre que mon professeur a harcelé sexuellement une étudiante à plusieurs reprises». Elle a passé son examen de bachelor ainsi que son travail de séminaire auprès de cet homme. A plusieurs reprises, elle aurait eu des entretiens avec lui, seule et totalement à son insu. «Pourquoi ne m’avez-vous pas protégée ?», interpelle-t-elle l’université dans un tweet.
Un groupe d’étudiants a soulevé la question de l’affaire classée par le rectorat et aimerait avoir des explications.
Le porte-parole de l’Université de Bâle Matthias Geering y répond: «Des mesures ont été imposées au professeur. Comme il ne s’agit pas d’une procédure pénale, ces mesures n’ont pas été communiquées publiquement.» Et : «Suite au cas décrit, le règlement sur la protection de l’intégrité personnelle a été fondamentalement révisé (ou rédigé), un code de conduite a été rédigé, le poste de coordinatrice de l’intégrité personnelle a été créé et la visibilité sur notre site web a été améliorée».