Dans l’éditorial de la revue Nature, l’insuffisance de moyens accordés à l’open data est critiquée. Très souvent, les agences gouvernementales manquent de fonds pour mettre en place des plateformes effectives de partage des données et délèguent aux universités la responsabilité de développer de telles infrastructures, ce qui freine l’adoption de standards communs d’hébergement et de conservation des données et empêche leur véritable diffusion dans la communauté scientifique. Afin d’améliorer la transparence et la reproductibilité de la recherche, il faudrait entamer un débat public sur les coûts de l’open data.
13 Juin 2017