António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, «s’est prononcé en faveur de la création d’une autorité de régulation [de l’intelligence artificielle]. Il a cité l’Agence internationale de l’énergie atomique comme modèle». C’était le Professeur d’éthique et Directeur de l’Institut d’éthique sociale ISE à l’Université de Lucerne, Peter G. Kirchschläger, qui avait appelé «à réglementer l’intelligence artificielle comme les armes nucléaires» il y a deux ans. «Depuis novembre 2022, il mène des discussions à ce sujet avec la direction de l’ONU, et depuis décembre également avec le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. L’objectif serait de créer une agence internationale pour les systèmes basés sur les données (IDA), qui ferait office d’autorité mondiale de surveillance et d’autorisation […]. Selon ses propres dires, Kirchschläger restera encore impliqué dans l’élaboration de l’IDA. Il y a quelques semaines, il a présenté les résultats de ses recherches sur l’éthique de l’IA lors d’une table ronde organisée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève et a reçu un accueil très favorable».