«Une étude menée sur mandat de la Commission suisse de maturité (CSM) montre que l’examen complémentaire passerelle remplit bien sa fonction, y compris sur le plan qualitatif.»
30 Nov 2022
30 Nov 2022
«Une étude menée sur mandat de la Commission suisse de maturité (CSM) montre que l’examen complémentaire passerelle remplit bien sa fonction, y compris sur le plan qualitatif.»
16 Nov 2022
«Et si on facilitait l’accès aux Hautes Ecoles pédagogiques, pour pouvoir former plus d’enseignantes et d’enseignants et éviter des pénuries? L’idée pourrait faire son chemin au Parlement fédéral, où une commission du Conseil national a récemment déposé une motion en ce sens.»
16 Nov 2022
Romain Pilloud, président du Parti Socialiste Vaudois partage l’avis du Conseiller d’Etat vaud Frédéric Borloz sur le fait que la valorisation de l’apprentissage est aujourd’hui un enjeu de taille et que cela devrait débuter dès le Gymnase. Il note cependant que 15 ou 16 reste un âge très jeune pour faire prendre une décision sur une voie professionnelle surtout en matière d’apprentissage.
Par ailleurs, «Le responsable socialiste relève que «l’on a aussi besoin de forces vives dans les universités et que son parti a toujours été favorable a un accès démocratique aux hautes écoles, indépendamment de la situation sociale».»
1 Nov 2022
«La très conservatrice Cour suprême des Etats-Unis a semblé prête lundi à mettre un terme aux programmes de discrimination positive à l’université. Ce serait un nouveau demi-tour historique après son revirement sur l’avortement.»
22 Sep 2022
«Originaires du Cameroun ou de Côte d’Ivoire, des étudiants ayant fui l’Ukraine ont pu reprendre leur cursus universitaire.»
5 Juil 2022
La députée du Grand Conseil, Janine Vannaz (Le Centre) a déposée une motion auprès du gouvernement pour la création d’au moins 72 places d’études supplémentaires en médecine humaine à l’Université de Zurich (UZH). Le Grand Conseil a soutenu cette demande à une large majorité. La motion critique que la Suisse ne forme pas assez de médecins, mais se contente de les faire venir de l’étranger et par là d’économiser les coûts de formation.
Selon les calculs de la directrice de l’éducation, Silvia Steiner (le Centre), 72 places d’études supplémentaires en médecine coûteraient 15 millions de francs bruts par an ; après déduction des contributions supplémentaires de la Confédération et des cantons, les coûts supplémentaires s’élèveraient à 9,5 millions de francs. A cela s’ajouteraient les coûts des chaires supplémentaires qui seraient nécessaires pour une telle extension de l’offre. De plus, les locaux de Zurich ne suffiraient pas, ce qui mettrait en péril la qualité de la formation, qui, en médecine, se déroule souvent en petits groupes.
31 Mai 2022
En avril, des centaines d’étudiantes ukrainiennes ont déposé leur candidature pour une place d’études à l’Université de Bâle. S’agissant d’étudiantes invitées («Gaststudierende»), l’admission est limitée à trois semestres et elles ne sont pas autorisées à obtenir des diplômes universitaires de l’Université de Bâle.
Malgré un afflux initial de demandes, seules deux étudiantes ukrainiennes ont été admises. Michel Geering, porte-parole de l’université explique le faible taux d’admission, entre-autres, par le manque de connaissances en allemand. Alors qu’il n’est pas nécessaire d’apporter la preuve de ces connaissances pour être admis, les examens et travaux écrits sont tout de même en allemand, ce qui constitue un obstacle majeur pour la majorité des étudiantes venant d’Ukraine.
De plus, certaines connaissances spécialisées qui sont nécessaires pour étudier en Suisse manquent à de nombreuses étudiantes ukrainiennes. La raison étant qu’en Suisse, la durée de formation pour obtenir la maturité est de deux ans de plus qu’en Ukraine. « Ces deux années de formation manquent à certaines étudiantes et devraient être rattrapées avant qu’elles puissent étudier à l’université », explique Geering. Selon ce dernier, la grande partie des requérantes seraient mieux placées dans une haute école spécialisée qu’à l’université.
19 Mai 2022
«Une maturité gymnasiale devrait durer à l’avenir au moins quatre ans. Le Conseil fédéral a mis en consultation hier une révision de l’ordonnance correspondante. […] Il s’agit avant tout de garantir l’accès sans examen aux hautes écoles universitaires et pédagogiques.»
11 Avr 2022
Le système éducatif suisse est souvent présenté comme un champ méritocratique où seules les performances et capacités individuelles comptent. Mais plusieurs études indiquent que le système éducatif est «formellement perméable, mais pas socialement.» Dans un article de la NZZ am Sonntag, plusieurs expert·es de l’éducation interviennent à ce sujet. Ils suggèrent que la voie de formation qu’un enfant choisit en Suisse dépend dans une large mesure de son origine sociale. A performances égales, les enfants d’universitaires ont jusqu’à quatre fois plus de chances de fréquenter le gymnase, d’obtenir une maturité gymnasiale et un diplôme universitaire que les enfants de parents ayant un faible niveau de formation.
Regula Leeman, professeure de sociologie de l’éducation à la FHNW, a étudié la possibilité d’augmenter les places disponibles aux gymnases pour réduire cet écart. Le résultat est décevant : une augmentation de places profiterait en premier lieu aux enfants d’universitaires. Ce n’est qu’à partir d’un taux d’environ 35% de maturant-e-s que davantage d’enfants issus de milieux ayant un accès limité à la culture et à l’éducation parviennent à entrer au gymnase. Pour la chercheuse, le changement doit alors s’opérer au niveau de la société. «Le système éducatif est toujours un reflet de la société. Les inégalités qui existent en son sein se reflètent également dans l’éducation».
Puis, l’article met en lumière une autre problématique en lien avec les hautes écoles : les filières d’études des Écoles polytechniques, de médecine et de droit doivent être suivies à plein temps, ce qui exclut les personnes qui doivent travailler à côté pour se payer les études. Pour réduire les inégalités, l’économiste de l’éducation Stefan Wolter propose par ailleurs d’avoir des «campus avec des résidences universitaires et des chambres à prix fortement réduit».
7 Fév 2022
Dans un interview avec la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), le nouveau recteur de l’EPFZ Günther Dissertori parle de ses projets et de sa vision pour la haute école.
Selon le professeur en physique, l’un des principaux défis actuel est la croissance du nombre d’étudiant·e·s à l’EPFZ. Pour faire face à cet afflux, il propose d’augmenter les exigences au niveau du master, surtout pour les étudiant·e·s venant de l’étranger. En revanche, il s’oppose à un examen d’entrée pour les titulaires d’une maturité, qui serait injuste selon lui. En même temps, il se soucie du niveau de maturité en Suisse. Il est important que les mathématiques et les sciences naturelles ne souffrent pas sous l’impulsion d’élargir l’éventail des matières enseignées dans les gymnases, argumente-t-il. De son côté, l’EPFZ devrait encore mieux communiquer les attentes qu’elle a envers ses futurs étudiant·e·s.
«Ensuite, il me semble important que les étudiants acquièrent des compétences afin d’être bien préparés à la vie après les études. […] [Ils] doivent acquérir au cours de leurs études ce que nous appelons la compétence informatique, c’est-à-dire la compréhension des sciences des données, des algorithmes, etc. Cela deviendra une compétence de base centrale, au même titre que les mathématiques et la physique.»
5 Oct 2021
Au nom du collectif Education sans certificat (ESC), deux étudiantes ont pris la parole dans le Temps pour dénoncer la mise en place du certificat Covid dans les hautes écoles et universités. Jugeant que l’0bligation de ce certificat serait en contradiction avec le droit à l’éducation ainsi que le secret médical, «le collectif prend position en faveur de son abrogation dans le cadre des études tertiaires afin de garantir à toutes et à tous un accès équitable à une éducation de qualité».
4 Oct 2021
A la Haute école pédagogique BEJEUNE, un examen d’admission a provoqué un échec de 100%. Des quarante candidat·e·s, 10 ont du quitter la haute école pédagogique (HEP), alors que les 30 autres pourront refaire l’examen à la fin du mois. Selon deux témoignages anonymes, l’examen ne correspondait pas complètement à la matière enseignée.
De son côté, la HEP s’explique l’échec de 100% par un manque de connaissance élémentaire de la part des étudiant·e·s, surtout dans la maîtrise du français.
La politique réagit également : les trois conseillers d’État en charge de la formation, ainsi que le rectorat seront interpellés par le Parlement jurassien sur cette question lors de la prochaine session du législatif cantonal.
4 Oct 2021
En raison de la situation sanitaire, l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a décidé de limiter l’accès à ses journées d’information aux seuls jeunes scolarisés en Suisse. Par conséquent, les frontaliers et les Suisses de l’étranger ne peuvent pas y assister. Alors que l’événement s’étale sur deux jours, avec des échanges avec des étudiant·e·s actuels et une immersion au sein d’un département, seule une session en ligne de présentation d’une durée de trois heures sera mise à disposition pour les personnes exclues.
« L’EPFL justifie cette restriction «en raison de l’incertitude qui demeure autour de l’évolution de la situation sanitaire et des contraintes de déplacement et de traçage qui en découlent» […]«d’une part, les restrictions actuelles liées à la situation sanitaire ne nous permettent pas d’accueillir 3500 élèves dans les différents laboratoires; d’autre part, le public suisse est celui qui s’inscrit majoritairement à cette deuxième journée de stages, le public international ne participe en général qu’aux séances d’information.» »
7 Sep 2021
Selon une enquête nationale de 2007, 41% des élèves échouent à l’examen écrit de mathématiques, et près d’un quart passe la maturité avec un « insuffisant » dans la matière. Cette tendance se confirme dans les données récentes récoltées dans les cantons de Lucerne et Soleure en 2021.
Les notes insuffisantes peuvent être compensées par de meilleures notes préliminaires ainsi que des bonnes notes dans d’autres matières. Pour Economiesuisse, organisation faîtière de l’économie suisse, cette règle de compensation met à mal le niveau requis pour réussir à l’université. Le taux d’abandon des deux premiers semestres en serait la preuve. Pour le projet de réforme du gymnase et de la maturité, Economiesuisse propose alors de pondérer plus fortement les examens d’allemand et des mathématiques.
Franz Eberle, professeur émérite de pédagogie gymnasiale s’oppose à cette proposition. Compte tenu du large éventail de matières de la maturité suisse, les élèves doivent être autorisés à avoir des faiblesses, argumente-t-il.
«Une enseignante de didactique des mathématiques» de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) estime que le taux élevé d’échec au cours des premiers semestres est en premier lieu dû à un manque de tolérance à la frustration, des stratégies d’apprentissage inappropriées ou une mauvaise auto-évaluation. Des cours d’orientation gratuits, comme les proposent certaines universités allemandes, centrés sur les stratégies d’apprentissage, pourraient faire baisser les taux d’abandon.
6 Août 2021
La faculté de médecine de l’Université de Berne considère limiter les cours en présentiel aux personnes vaccinées ou guéries du COVID-19. Selon cette proposition du décanat, les auditoires seraient remplies entièrement, avec un port du masque obligatoire. Les personnes qui ne correspondent pas à ces critères pourraient suivre les cours via un podcast.
Une décision n’a pas encore été prise. Par ailleurs, celle-ci dépend des mesures prises par les autorités.
21 Juin 2021
Le double statut de mère et étudiante engendre des difficultés au-delà de l’organisation du temps. Une jeune mère et étudiante à la haute école pédagogique (HEP) témoigne des injustices auxquelles elle a dû faire face et déplore un manque de reconnaissance du rôle de parent dans les hautes écoles. A titre exemplaire, elle évoque le refus d’une école qui avait notamment été justifié par sa deuxième grossesse.
Alors que certaines institutions mettent à disposition des services pour les jeunes parents, comme par exemple l’Université de Fribourg, ceux-ci restent insuffisants selon la fondatrice de l’association JeunesParents. Cette dernière s’engage depuis 2013 pour un meilleur soutien pour les jeunes parents, dont la charge repose souvent sur les femmes. Elle propose des services de conseil professionnel social et financier et appuie des décisions auprès des institutions. Elle se bat également pour des moyens de garde et des bourses afin de soulager les jeunes parents.
17 Juin 2021
«[L]e Canton de Vaud va élargir l’offre de la formation pour adultes, et cela au détriment de l’Association du Gymnase du soir (GYS), qui délivre des cours depuis 1965 à Lausanne. Dès la rentrée d’août, le Gymnase pour adultes (GyPAd) proposera une filière maturité gymnasiale, jusque-là assurée par le GYS»
Le 14.06.2021, Cesla Amarelle, cheffe du Département de la formation (DFJC), a présenté u nouveau projet pédagogique GYS 2.0 pour le gymnase du soir. Il s’agit d’une formation de tutorat à distance qui agit en complément de l’offre du Gymnase pour adultes (GyPAd). Une convention a été proposée qui assure le financement ainsi que sa mise en œuvre dès la rentrée 2022 pour un période de deux ans.
10 Juin 2021
«Vouée dans un premier temps à disparaître du cursus vaudois de l’École de culture générale, la matière est maintenue. Dans une certaine mesure.»
1 Juin 2021
Dès la rentrée en août, le Gymnase pour adultes proposera une filière de maturité. C’est ainsi que l’a annoncé la cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture, Cesla Amarelle. Jusqu’à présent, cette filière était organisée par le Gymnase du soir. Dès lors, ce dernier sera privé de la possibilité d’ouverture de nouvelles classes.
Le président du Gymnase du soir et professeur de sciences politiques à l’Université de Lausanne, Bernard Voutat ne cache pas sa colère: «C’est insupportable de ne pas avoir pu faire partie d’un groupe de réflexion sur l’avenir de ces formations». Déçu que le gymnase du soir serait ainsi «dévolu au rôle de voiture-balai» il n’exclut pas de démissionner si le Département reste sur ses positions.
Cesla Amarelle répond ne souhaiter en aucun cas la disparition du Gymnase du soir, et que ces propositions portent uniquement sur la filière de l’admission à l’Université. «Il est important d’organiser cette offre de formation en une seule structure publique, cela va permettre d’amener de la cohérence, se justifie-t-elle.
20 Avr 2021
Dans le cas où les examens de maturité fédérale et «passerelles» dans des écoles privées doivent être annulés pour des raisons sanitaires, aucun plan B n’est envisagé. Le Conseil fédéral a établi cette ordonnance en suivant les recommandations de la Commission suisse de maturité. Les candidat·e·s à l’examen fédéral de maturité se retrouveraient alors sans diplôme, ce qui leur ferait rater la rentrée universitaire. Les candidat·e·s à la maturité gymnasiale, par contre, bénéficieraient de dérogations en cas de force majeure. Les notes pourraient par exemple être calculées sur la base des résultats de la dernière année enseignée.