Le Conseiller national (PLR, ZH) et président de la faitière HES Suisse s’engage pour le droit de promotion dans les HES.
«Il n’y a actuellement pas de large débat politique à ce sujet. Nous sommes également très prudents à ce sujet, car si une proposition est rejetée au Parlement, les portes sont fermées. Nous souhaitons d’abord faire avancer la discussion entre les hautes écoles spécialisées et les universités et présenter une proposition commune. Pour l’instant, nous souhaitons développer le troisième cycle avec différentes possibilités, par exemple avec le DBA (Doctor of Business Administration, un doctorat orienté vers l’application) – ou avec le modèle de coopération entre les hautes écoles spécialisées et les universités, avec lequel on a fait de bonnes expériences.»
«Lorsque nous [en] parlons avec les universités du côté des hautes écoles spécialisées, il s’agit avant tout de questions de détail. Il n’y a pas d’opposition de principe. Il en va autrement en politique. La question des titres universitaires y est parfois considérée de manière plus conservatrice. On ne veut pas attribuer le « titre de docteur » de manière inflationnaire et on émet donc des réserves sur la valeur d’un tel titre lorsqu’il est décerné par une haute école spécialisée.» (Handelszeitung)
En Allemagne, une dixaine de «Länder» ont tenté l’expérience, et sous certaines conditions, les HES ont dorénavant le droit de former des doctorant-es. Un récent rapport d’expertise a analysé le modèle de promotion en Hesse, où l’encadrement des doctorants ne se fait pas par un-e professeur-e, mais plutôt dans un des sept centres de promotions thématiques, auxquels sont associés au moins douze professeurs qui sont bon en recherche («forschungsstark»). Selon le rapport, la qualité de l’encadrement par les centres de promotion «dépasse parfois les standards habituels» dans les universités. (Die Zeit)