Mardi soir, le conseil des étudiants de l’Université de Bâle a voté en faveur d’une offre de restauration exclusivement végane d’ici 2030. La semaine dernière, le parlement des étudiants de l’Université de Berne a également voté en faveur d’une cantine végétalienne, sans date fixe de mise en œuvre. La proposition a été faite par l’initiative étudiante Plant-Based Universities (PBU), qui s’engage pour des universités véganes dans toute l’Europe. En Suisse, PBU est actif non seulement à Bâle et à Berne, mais également à l’ETHZ, à l’EPFL, à la ZHAW et à la Zürcher Hochschule der Künste.
Ces initiatives rencontrent néanmoins de nombreuses oppositions. «Une renonciation totale aux produits d’origine animale ne fait pas partie de la stratégie de la direction de l’université», annonce l’Université de Berne. L’institution souhaite néanmoins continuer à s’engager pour une alimentation durable. L’UDC de la ville de Berne n’est également pas très favorable à l’idée végane, qui serait une «grave atteinte à la sphère privée des consommateurs» et «contraire à la liberté économique». (Der Bund) Certain·es membres du conseil des étudiants de l’Université de Bâle veulent élaborer une pétition pour revenir sur la décision prise. (bz) Un tweet sur X de la conseillère nationale verte Meret Schneider, elle-même végane, déclare que cette démarche n’est «pas une bonne idée», car «elle durcirait les fronts». La conseillère nationale viserait plutôt une stratégie avec «plus de menus végétaux». (NZZ)
Il y a trois ans, le rectorat de l’Université de Bâle a décidé de créer une incitation financière pour l’alimentation sans viande en augmentant le prix de la variante non végétarienne. L’université de Bâle, qui cherche un nouveau prestataire pour ses cafétérias universitaires à partir de juillet, a publié un appel d’offre exigeant «une part sans viande d’au moins 60% de l’offre journalière à partir de mi-2026.» (bz) En 2023 la première cantine végane a ouvert à l’Université de Berne. (Der Bund)
Il y a cinq ans, le groupe ZFV a introduit à la cafétéria de l’Université de Lucerne un «concept de restauration essentiellement végétalien et végétarien». Toutefois, le concept a été interrompu au bout de deux semaines, dû à la pandémie de Corona. (NZZ) L’année dernière, l’Université de Neuchâtel a introduit une alimentation sans animaux. (Der Bund)